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Repousse des cheveux : une protéine anti-âge bientôt disponible ?

Repousse des cheveux : une protéine anti-âge bientôt disponible ?

Des scientifiques et des chercheurs anglais et américains ont découvert une molécule capable de cibler et de détruire les cellules sénescentes présentes chez les personnes âgées. Ces cellules sont vieillies par le temps et l’âge et ne se divisent plus. Elles sont responsables du vieillissement de la peau, de la perte des cheveux et de tous les effets secondaires liés à l’âge : contraction de maladies cancéreuses, rénales ou cardiaques, du diabète ou de l’arthrite.

Ces chercheurs ont découvert qu’en injectant une certaine molécule chez la souris, celle-ci commençait à retrouver sa fourrure perdue avec l’âge, à se déplacer plus rapidement et avait plus de volonté à exécuter certaines tâches. Elle explorait également son environnement avec plus de facilité et d’énergie.

Comment ça marche ?

Des scientifiques de Rotterdam (Erasmus University Medical Center) et de Californie (Buck Institute for Research on Aging) ont développé ce fameux composé chimique capable de détruire ces cellules sénescentes. Il s’agit d’une protéine appelée FOXO4-DRI.

Les tests ont été réalisés sur des souris qui vieillissent naturellement, et d’autres dont les gènes ont été modifiés pour vieillir plus rapidement. Les souris génétiquement modifiées atteignent donc l’âge adulte très hâtivement et les signes liés à la vieillesse se font très vite percevoir : perte des poils, lenteur au niveau de la motricité, etc.

Ces chercheurs ont fabriqué des cellules sénescentes grâce à un rayonnement ionisant prolongé ou suite à de la chimiothérapie (doxorubicine). Ils ont voulu savoir si la pénétration de peptide dans ces cellules sénescentes pouvait contrecarrer le processus de vieillissement de la cellule. Ce processus est appelé CPP (Cell-Penetrating Peptides).

C’est lors d’un CPP nommé FOXO4 que ces scientifiques découvrent qu’ils peuvent changer les propriétés d’une cellule sénescentes en modifiant légèrement le peptide en question. Une fois le peptide modifié, le CPP fut nommé FOXO4-DRI.

FOXO4-DRI a été injecté trois fois par semaine pendant 10 mois sur les deux types de souris : celles qui vieillissent naturellement et celles dont le vieillissement a été écourté.

Deux critères principaux ont été relevés : la densité des poils et le niveau d’activité physique.

La recherche a porté ses fruits. En effet, les résultats ont été flagrants : dans tous les cas, la voie d’apoptose a été modulée grâce à l’interaction entre la protéine FOXO4-DRI et la protéine tumorale p53. Les cellules déficientes ont été éliminées suite à l’effet d’apoptose. La toxicité des cellules due à la chimio a pu être exterminée et les effets néfastes du vieillissement accéléré ont été stoppés. Trois facteurs ont particulièrement été visibles. Le composé a pu contrer la perte de fonction hépatique et rénale, ainsi que la perte du pelage de la souris.

Que doit-on en retenir ?

En conclusion, même si ce procédé n’a jamais été testé sur l’homme, il semble tout-à-fait possible que le ciblage thérapeutique des cellules sénescentes soit réalisable sur l’ensemble des personnes âgées atteintes d’effets indésirables. Ces dernières pourraient en outre voir leurs cheveux repousser suite à une calvitie dès lors de l’ajout de cette protéine FOXO4-DRI dans les cellules sénescentes.

Bien sûr, cette molécule FOXO4-DRI serait sûrement à perfectionner pour prendre en compte d’autres aspects spécifiques aux hommes. Mais elle pourrait très certainement être la base d’un traitement révolutionnaire qui annulerait les effets du vieillissement et la perte de cheveux.

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