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Est-il normal de ressentir une douleur au niveau de la zone donneuse d’une greffe de cheveux ?

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Quel que soit le mode de greffe pratiqué, FUT ou FUE, les gestes réalisés sur la zone donneuse d’une greffe de cheveux restent relativement invasifs. Il est donc normal que le patient ressente des tiraillements à ce niveau pendant quelques jours. Ils restent néanmoins très modérés et sont bien pris en charge par l’effet rémanent de l’anesthésie locale puis des antalgiques classiques.

 

Comment sont prélevés les greffons pour une greffe de cheveux ?

 

Il existe deux méthodes différentes pour réaliser une greffe de cheveux. La première est appelée FUE (« Follicular Unit Extraction ») ou « micro-greffe ». Elle est recommandée lorsque l’étendue de l’alopécie est relativement modérée. Le principe est de prélever des follicules pileux un par un sur une zone du cuir chevelu où ils sont encore actifs et en quantité suffisante. Ils sont ensuite transférés sur la zone dégarnie.

La méthode FUT (« Follicular Unit Transplantation ») est un autre protocole opératoire, dédié pour sa part aux alopécies de surface plus importante. Dans ce cas, les follicules pileux ne sont pas prélevés de façon individuelle : c’est une bandelette de cuir chevelu qui est découpée, avant d’être fractionnée en de petits fragments ensuite implantés sur la zone receveuse.

Dans les deux cas, FUT ou FUE, le prélèvement se fait au niveau de la couronne d’Hippocrate. Cette expression désigne la bande de cheveux qui coure d’une oreille à l’autre en passant par la nuque et l’arrière du crâne. Les follicules pileux localisés sur cette région sont en effet les plus vigoureux, insensibles aux effets des hormones mâles et donc non impactés par l’alopécie androgénétique. C’est ce qui explique que les cas de calvitie totale sont rares : la plupart du temps des cheveux se maintiennent et continuent à pousser au niveau de la couronne d’Hippocrate.

 

Pourquoi est-ce que la zone donneuse est douloureuse après l’intervention ?

 

Quel que soit le mode opératoire pratiqué, les gestes réalisés au niveau de la zone donneuse sont relativement invasifs. Dans le cas d’une FUT, la surface de la bandelette prélevée représente généralement 20 ou 30 cm2, ce qui nécessite des incisions relativement conséquentes. Pour une FUE, le nombre de follicules pileux prélevés est au moins de quelques centaines, ce qui signifie autant de mini traumatismes sur le cuir chevelu, même si les techniques de prélèvement ont énormément évolué (robot Artas, Punch Hybride® …).

Néanmoins, les douleurs post-opératoires restent très supportables et s’apparentent davantage à une gêne, une sensation de tiraillement et des démangeaisons. Elles sont par ailleurs masquées les premières heures par l’effet rémanent de l’anesthésie locale pratiquée en début d’intervention. Ensuite, des antalgiques classiques suffisent à assurer le confort du patient les premiers jours.

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