Alopécie androgénétique

Alopécie androgénétique

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Cause la plus répandue de calvitie, l’alopécie androgénétique touche environ la moitié des hommes de plus de 50 ans et près de 20% des femmes après la ménopause. Ce phénomène d’origine hormonale engendre une chute des cheveux définitive aux conséquences psychologiques souvent significatives. Il ne peut être pris en charge définitivement que par un acte chirurgical : greffe capillaire (FUE ou FUT), Biofibre ou encore Hairsthetics.

Définition de l’alopécie androgénétique

Environ 5 millions de follicules pileux sont répartis sur le corps humain. Ils sont présents dès la naissance et aucun autres ne se forment au cours de la vie. Responsables de la croissance pilaire, leur densité par unité de surface diffère selon les zones. Elle est particulièrement élevée au niveau du cuir chevelu qui en compte 1 à 1,5 millions, soit 200 à 300 par cm2, ces chiffres variant en fonction de facteurs divers : sexe, ethnie, couleur des cheveux et autres caractères génétiques.

 

Outre leur localisation, les cheveux se différencient des autres poils par leur densité d’implantation et leur vitesse de pousse. Ils sont ancrés par leur partie inférieure dans le bulbe pilaire du follicule pileux. A la base de ce dernier, la papille dermique constitue une zone de division cellulaire très active. C’est cette multiplication des cellules à une fréquence élevée qui explique la croissance rapide des cheveux par rapport aux autres poils : environ 1 à 1,5 centimètre par mois.

 

Pour sa part, la chute des cheveux est en soi un phénomène normal. Un individu moyen en perd 30 à 100 par jour. Le fait qu’un cheveu finisse par tomber est en effet inclut dans son cycle de vie naturel. Ce dernier lui est propre, non coordonné au reste de la chevelure, et c’est cette chute permanente couplée à la croissance d’autres unités qui assure normalement la constance du volume et de la densité de la chevelure. Par ailleurs, le « capital de pousse » des follicules est défini dès la naissance, variable d’un individu à l’autre. Quoiqu’il en soit, les follicules pileux produisent à l’échelle de la vie des cheveux de plus en plus fins, pour finalement ne plus être à même d’assurer la croissance.

 

Un cycle de croissance dure en moyenne 3 ans, et se répète environ 25 fois. Il est constitué de 3 phases distinctes : anagène, catagène et télogène. La première correspond à la période de multiplication cellulaire et donc à la phase de croissance. Ensuite, au cours de la phase catagène, le cheveu arrête de pousser et se rétracte à sa base, au niveau du follicule pileux. Il en est ensuite expulsé en quelques mois (phase télogène) et le cycle reprend. 

 

Mis à part l’ensemble de ces phénomènes normaux, qui aboutissent à un éclaircissement de la chevelure avec le vieillissement, des processus hormonaux peuvent, chez certains individus, venir perturber le cycle et accroître le taux de chute normalement observé. Ainsi, l’alopécie androgénétique correspond à l’apparition d’une calvitie plus précoce, chez des hommes aux alentours de la quarantaine ou même plus jeunes, sous l’action de certaines hormones mâles (androgènes). On estime qu’environ un tiers des hommes de plus de 30 ans sont touchés, 50% vers 50 ans. Dans une moindre mesure, les femmes sont aussi impactées : autour de 20% après la ménopause. Chez les sujets féminins, il semblerait par ailleurs que d’autres facteurs puissent favoriser l’alopécie androgénétique, notamment les contraceptifs oraux et les traitements hormonaux de la ménopause.

Causes de l’alopécie androgénétique

Comme son nom l’indique, l’alopécie androgénétique a deux causes majeures : l’effet des hormones androgènes et la génétique, donc l’hérédité. Les autres facteurs parfois mentionnés sont mineurs ou discutables.

 

Les hormones mâles sont celles qui ont la plus grande influence sur le développement des poils et des cheveux. Ainsi, certaines zones du corps sont dites « androgénodépendantes » comme la barbe, les aisselles, le dos, les épaules, la poitrine, le pubis et la face interne des cuisses chez l’homme. A ces différents endroits, la croissance et le calibre du poil sont plus importants qu’ailleurs.

 

Paradoxalement, forte pilosité corporelle et calvitie sont fréquemment associées. En effet, au niveau du cuir chevelu, les androgènes, en particulier une substance dérivée de la testostérone (la DHT, dihydrotestostérone), ont tendance à accélérer le renouvellement du poil. Chez les individus présentant de façon héréditaire une sensibilité accrue aux hormones mâles, cela se traduit par une phase anagène de plus en plus courte au fil des cycles de croissance, jusqu’à ce que finalement les cheveux n’atteignent plus une longueur suffisante. Par ailleurs, l’expulsion du follicule pileux d’un cheveu mort se fait plus lentement, ce qui aboutit globalement à une perte de densité de la chevelure. Enfin, sous l’effet de ces hormones, la taille des follicules pileux diminue progressivement. Bref : les cheveux grandissent trop rapidement, deviennent plus fins, chutent plus vite et finissent par ne plus repousser.

Symptômes de l’alopécie androgénétique

Chez les sujets masculins, cette forme d’alopécie se manifeste par l’apparition de cheveux plus fins et souvent moins pigmentés. Progressivement, ils laissent place à un duvet qui finit par disparaître. Cette chute des cheveux est définitive et impacte différentes zones du cuir chevelu : la zone fronto-temporale (les « golfes »), la couronne (qui inclut la zone occipitale) et le sommet du crâne. Il s’agit d’un phénomène progressif composé de 7 stades successifs selon l’échelle de Norwood Hamilton.

 

Généralement, le phénomène est plus diffus chez les femmes où des cheveux persistent de manière clairsemée.  Dans leur cas, l’alopécie se cantonne le plus souvent au sommet du crâne, en épargnant la lisière frontale.

Diagnostic

En dehors des symptômes décrits précédemment, il importe de confirmer le diagnostic, en particulier pour choisir le traitement le plus adapté. C’est principalement la « trichoscopie capillaire » qui constitue aujourd’hui la méthode de référence pour confirmer une alopécie androgénétique.

 

Il s’agit d’un examen non invasif qui consiste en premier lieu à prendre des photos du cuir chevelu et des cheveux à fort grossissement (x70). Pour cela, c’est une technique dite « vidéodermoscopie » qui est mise en jeu, avant de procéder à l’analyse des clichés par un logiciel d’intelligence artificielle. Cela permet notamment de connaître la proportion de cheveux fins et d’identifier les zones de densité faible du cuir chevelu. C’est sur la base de ces différents éléments et grâce à son expérience que le praticien peut ensuite poser un diagnostic définitif. Cela lui permet d’orienter le patient sur le mode de prise en charge adapté à son cas.

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Alopécie androgénétique : traitements

Si certains traitements médicaux peuvent dans certains cas freiner l’évolution de l’alopécie androgénétique, ils ne restent que palliatifs et, à terme, la seule solution définitive reste de nature chirurgicale.

 

Traitements médicaux

Lorsque l’alopécie androgénétique n’en est qu’à ses tout premiers stades, selon les patients, certaines solutions médicales peuvent être prescrites pour en freiner l’évolution. Ainsi, le Minoxidil est une lotion antichute qui peut éventuellement permettre d’allonger la durée du cycle pilaire. Le Finastéride est pour sa part un traitement oral qui peut aussi avoir un effet légèrement bénéfique chez certains sujets.

 

En dehors de ces différents médicaments, des séances de traitement par lumière LED ou un traitement par injections (PRP, PRP Magellan, mésothérapie…) sont aussi susceptibles d’avoir un effet bénéfique par stimulation du cuir chevelu. Cependant, quel qu’il soit, l’alopécie androgénétique va continuer à progresser et une prise en charge chirurgicale deviendra à terme la seule solution définitive.

 

Traitements chirurgicaux

Le principe de base d’une greffe capillaire, quelle que soit la technique utilisée, est de prélever des follicules pileux sur une zone dense du cuir chevelu pour ensuite les réimplanter sur les régions affectées par l’alopécie.

 

Il existe aujourd’hui deux techniques principales, la première consistant à prélever les follicules individuellement (FUE, « Follicular Unit Extraction », en anglais). Cette méthode est aujourd’hui très maîtrisée et bénéficie de l’utilisation d’équipements de pointe comme le « Punch Hybride® » ou le robot Artas. Pour sa part, lorsque c’est la méthode FUT (« Follicular Unit Transplantation ») qui est utilisée, souvent dans les cas de calvitie les plus sévères, le praticien prélève alors une bandelette de cuir chevelu pour la greffer sur la zone receveuse. Dans les deux cas, il faut environ 1 an pour pouvoir observer le résultat définitif de l’intervention.

 

Enfin, notamment pour les patients qui souhaitent éviter la greffe, il existe des solutions chirurgicales alternatives (Biofibre et Hairsthetics) qui permettent d’obtenir un résultat immédiat. Elles consistent en l’implantation de cheveux artificiels qui imitent en tout point l’aspect de la chevelure naturel du patient.

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