La chevelure féminine joue un rôle essentiel dans l’expression de la sensualité et de la jeunesse d’un visage, probablement plus que chez l’homme. C’est pourquoi les causes de l’alopécie féminine sont importantes à reconnaitre précocement, pour chercher à les corriger au plus vite.
Qu’est-ce que l’alopécie féminine ?
L’alopécie reste un terme générique désignant toute chute de poils ou de cheveux, qu’elle soit temporaire ou définitive. Lorsqu’une alopécie définitive touche la chevelure, elle aboutit progressivement à une calvitie plus ou moins diffuse.
Supprimer une alopécie chez une patiente femme suppose donc de bien distinguer les deux grandes possibilités :
- Une alopécie temporaire résulte d’une modification du cycle pilaire, avec diminution de la phase de croissance du cheveu (stade anagène) et augmentation de la phase de repos ou de quiescence (stade télogène) : cette dernière peut alors durer plusieurs années. En stimulant le cycle pilaire, il est alors possible de favoriser la repousse du cheveu et de guérir l’alopécie.
- Une alopécie définitive se forme lorsque la racine folliculaire d’un cheveu meurt, soit de manière naturelle (chaque racine de cheveux est programmée pour 20 à 25 cycles au cours d’une vie), soit de manière artificielle (brûlure, traumatisme…). Une racine folliculaire morte ne peut ni se multiplier, ni se régénérer : cette perte de cheveux est alors définitive, comme c’est le cas dans l’alopécie androgénétique féminine, et le seul traitement reste une greffe de cheveux ou un processus analogue type procédé Biofibre.
Comment reconnaître les causes de l’alopécie chez les femmes ?
La principale cause d’alopécie féminine reste hormonale, aboutissant à un excès relatif d’hormones androgènes dites « masculines » : grossesse, pathologies ovariennes, kystiques, certaines pilules contraceptives, ménopause…
Si l’alopécie androgénétique est moins fréquente que chez l’homme, elle touche toutefois ¼ des femmes environ, le plus souvent à la ménopause : cette sensibilité à un métabolite de la testostérone, la 5-DHT, se traduit par une accélération du cycle pilaire, aboutissant à un épuisement prématuré de la racine folliculaire.
L’alopécie féminine d’origine psychologique semble être la cause de l’effluvium télogène de la femme, souvent associé à un phénomène de stress. Cette alopécie peut avoir des manifestations inquiétantes, mais son traitement reste possible.
L’alopécie peut aussi reconnaître des causes immunitaires, comme dans la pelade, carentielles, mécaniques (alopécie de traction) ou iatrogènes, avec la prise de certains médicaments (chimiothérapie bien évidemment, mais aussi antidépresseurs, traitements hormonaux, rétinoïdes acides….).
C’est pourquoi toute alopécie chez la femme doit bénéficier dans un premier temps d’un diagnostic par un spécialiste du cheveu, pour en comprendre les causes.
Pour éliminer le risque d’une alopécie androgénétique débutante, tout spécialiste en greffe de cheveux peut désormais proposer un test diagnostic simple, le Trichotest, pour permettre si besoin une prise en charge préventive ou curative précoce.
Comment traiter naturellement l’alopécie féminine ?
Plus le traitement d’une alopécie féminine est précoce, plus il est généralement simple :
- Pour stimuler la repousse du cheveu, le spécialiste en greffe capillaire dispose de nombreuses solutions, pour une prise en charge sur-mesure : mésothérapie capillaire, injection PRP cheveux, carboxythérapie, injections de peptides, soin capillaire par exosome…
- Pour corriger une perte de cheveux définitive, le praticien peut proposer une greffe capillaire pour femme FUE, FUT ou sa variante pour cheveux longs FUL, ou des alternatives comme les implants synthétiques Hairstetics ou le procédé Biofibre.
C’est à chaque fois une solution au cas par cas, justifiant de consulter rapidement un spécialiste des cheveux dès les premiers signes d’alopécie chez la femme.