Êtes-vous un bon candidat à la greffe capillaire ?
Un beau matin on se rend compte que la brosse comporte plus de cheveux que d’habitude, puis le même constat se renouvelle tous les matins, la chevelure devient de moins en moins dense et la panique s’installe. Tout dépend de la personnalité de celui ou de celle qui perd ses cheveux. Certains hommes s’en accommodent très bien, ils adaptent leur coiffure en rasant ou en coupant très court ce qui reste de cheveux, le plus souvent sur les pourtours du crâne et changent ainsi radicalement de look, leur calvitie ainsi complètement masquée. D’autres au contraire se sentent diminués, ils perdent confiance en eux et certains voient même leur vie professionnelle, familiale et sociale durement impactée. Les femmes, qui sont moins sujettes à la calvitie, sont dans un premier temps très surprises quand cela leur arrive, puis très vite le miroir devient l’ennemi et elles ont tendance à essayer tous les produits et recettes qui leur tombent sous la main pour éradiquer le phénomène.
Faire un bon diagnostic capillaire
Les origines de la perte de cheveux sont diverses et avant toute démarche, il convient d’essayer d’en cerner au plus près la cause. La complexité de cette détermination provient du fait que les cheveux peuvent tomber en fonction de paramètres physiologiques, mais aussi suite à des problèmes psychologiques. Une grande fatigue provoquée suite à une maladie, un traitement lourd comme une chimiothérapie par exemple, une grossesse difficile, mais aussi la prise de certains médicaments mal tolérés, peut entraîner la chute des cheveux. Dans ces cas, les choses rentrent dans l’ordre relativement rapidement lorsque la situation redevient normale ou que le traitement a été changé. Là où les choses se compliquent parfois, c’est quand la calvitie est occasionnée par une situation de stress intense, auquel cas tout dépendra de la durée de la situation difficile. Lorsque toutes ces causes sont éliminées, il faut le plus souvent se résoudre à admettre que l’alopécie est androgénétique et qu’elle est donc irrémédiable.
La greffe capillaire, un remède pour tous
Ces dernières années, les progrès technologiques ont mis la greffe capillaire à la portée de tout un chacun et chacune. Elle se fait à présent de manière robotisée, non invasive, en très peu de temps et surtout de façon pratiquement indolore. Le robot ARTAS, avec son imagerie médicale embarquée, sélectionne les greffons de manière aléatoire sur les parties du crâne encore fournies pour les réimplanter dans les zones dégarnies. Ce procédé, non invasif et totalement indolore, est un énorme progrès par rapport aux anciennes greffes manuelles (FUE et FUT à bandelettes) qui occasionnaient de nombreuses pertes de greffons par sectionnement en cours d’opération ou encore des cicatrices qu’il ne sera pas possible de faire disparaître. Dans ce système robotisé, le praticien programme à l’avance le nombre de greffons à prélever et à réimplanter et dirige le robot de bout en bout du protocole pour redonner au patient ou à la patiente une chevelure dense et harmonieuse aussi bien dans la zone de prélèvement que dans celle d’implantation.