Chez The Clinic, pas de titre mensonger. Voilà pourquoi nous avons bien apposé un point d’interrogation à la fin de ce celui-ci. Car en matière de chute de cheveux, que ce soit chez l’homme ou chez la femme : IL N’EXISTE PAS DE REMÈDES MIRACLES. Pourtant, à bien regarder les rayons des pharmacies et les publicités sur internet, que de shampoings, de lotions, de compléments alimentaires et même de gadgets en tout genre pour “retrouver des cheveux épais et forts”, “stopper la chute de cheveux” et, bien entendu, “lutter contre la calvitie”. CALVITIE. Ce mot tant redouté par les hommes…et les femmes. Pour savoir quels sont vraiment les solutions qui marchent pour lutter efficacement contre la calvitie, et plus largement la chute de cheveux, il faut d’abord en comprendre les mécanismes.
Calvitie VS Chute de cheveux
Comprendre ce qu’est la chute de cheveux (alopécie, du latin alopecia qui veut dire chute des cheveux en grec) et ce qu’est précisément la calvitie – notamment chez l’homme –, c’est essentiel. Pourquoi ? Parce que lorsqu’on comprend mieux les mécanismes en action et ce qui se passe vraiment dans notre organisme, impossible de se laisser “berner” par les soi-disant remèdes miracles anti-calvitie.
Perdre ses cheveux, c’est normal
D’abord, il faut savoir qu’il est normal de perdre ses cheveux. On en perd tout le temps, à raison d’une centaine par jour environs. A certaines périodes de l’année, on en perd plus. Un peu comme les animaux sauvages qui perdent leur fourrure épaisse d’hiver pendant l’été ou les arbres dont les feuilles tombent à l’automne. Chez les humains, ce phénomène apparait d’ailleurs à cette période : après avoir été stimulés par le soleil qui augmente la pousse de nos cheveux, elle va ensuite ralentir. Nos cheveux tombent davantage. Cette chute de cheveux saisonnière, ou effluvium télogène saisonnier, est donc parfaitement normale.
Chute de cheveux : plusieurs types et plusieurs causes
Il existe en effet une multitude de types de chute de cheveux.
D’abord, une chute de cheveux soudaine, bien plus abondante que d’habitude et dont les effets persistent doit vous alerter.
En fait, il existe 2 grandes catégories de chute de cheveux : la chute de cheveux progressive – la calvitie ou alopécie androgénétique –, et la chute de cheveux réactionnelle. Cette dernière est la conséquence de quelque chose…dont les causes varient. Il s’agit souvent de plusieurs facteurs, pas toujours faciles à déterminer. Une chute de cheveux anormale et réactionnelle, s’accompagne bien souvent de cheveux fins et/ou ternes, et peut survenir en raison d’un dérèglement hormonal, d’une carence (notamment en fer), de la prise de certains médicaments, en période de stress, en raison d’une maladie, après la grossesse, etc. Si la masse capillaire diminue beaucoup, on parle alors d’alopécie diffuse, plus ou moins agressive bien sûr. Ils peuvent tomber d’un coup sur une zone du crâne, le laissant à nu à cet endroit, souvent après un choc émotionnel : c’est la pelade.
La calvitie, ou alopécie androgénétique
Ici, rien de tout cela (bien que les deux formes d’alopécie, progressive et réactionnelle, puissent, hélas, se combiner). La calvitie est une pathologie du cuir chevelu et des follicules pileux, qui touche dans l’immense majorité les hommes. Elle est à la fois liée à la génétique et à une hormone, la téstostérone. Les différents stades de son évolution sont mis en évidence sur l’échelle de Norwood-Hamilton, et sont très caractéristiques. Un homme atteint de calvitie verra ses cheveux s’affiner, sa ligne capillaire remonter (et son font s’agrandir…) puis perdra progressivement ses cheveux au niveau des tempes, du haut du crâne pour, s’il atteint le dernier stade de la calvitie (ce qui n’est pas toujours le cas), ne se retrouver qu’avec des cheveux sur les côtés et l’arrière de la tête.
Pour mieux comprendre le mécanisme en cause, il faut aller voir du côté du cycle du cheveu. Un cheveu est produit par le follicule pileux, puis il grandit, vit et meure (= il tombe), et ce, sur une durée de 2 à 6 ans selon les individus. Nos follicules pileux sont programmés pour effectuer au moins 25 cycles de ce type au cours de notre vie. L’alopécie androgénétique accélère ce cycle, sous l’effet de la testostérone qui se transforme en DHT (dihydrotestostérone) et qui attaque le follicule. Le cheveu n’a pas le temps d’atteindre le stade “adulte”, et tombe prématurément. Et ainsi de suite, jusqu’à épuisement du follicule pileux. C’est un phénomène inéluctable. En tout cas, pour ceux qui en sont atteints !
Voilà pourquoi il n’existe pas de remède miracle contre la calvitie. On peut ralentir ce phénomène, booster la pousse des cheveux et stimuler les follicules encore capables d’en produire,mais on ne peut pas refaire pousser des cheveux là où les bulbes sont inactifs.
Alors, quelles sont les solutions efficaces et quelles sont celles qui en réalité ne sont que de la poudre aux yeux pour lutter contre la calvitie ?
La suite, dans notre prochain article !
— En attendant, si vous souffrez d’une perte de cheveux qui vous semble anormale, contactez d’abord un dermatologue. Celui-ci pourra en déterminer la ou les cause(s), par exemple en effectuant un bilan sanguin et hormonal, et vous proposer les traitements adéquats. Si vous souffrez bien d’alopécie androgénétique, l’équipe d’experts de The Clinic se tient à votre disposition pour un rendez-vous d’information, à l’issue duquel nous pourrons vous proposer des solutions ayant fait leur preuve et surtout adaptées à vos besoins : mésothérapie capillaire, injections de Plasma Riche en Plaquettes et bien entendu, greffe de cheveux FUE pour retrouver une chevelure plus dense, naturellement.