La greffe de cheveux, ce n’est pas un coup de baguette magique ! Si cette intervention est de plus en plus pratiquée, elle n’en reste pas moins complexe.
Le plan de traitement, c’est à dire le fait de proposer un projet de restauration capillaire cohérent et adapté à vos besoins sur le long terme est indispensable.
THE CLINIC vous explique pourquoi.
Les bases de la greffe de cheveux
Que l’on choisisse une greffe de cheveux FUE robotisée avec le robot Artas ou semi-automatisée, ou une technique entièrement manuelle, il est vrai que le principe de la greffe capillaire reste le même pour tout le monde : il s’agit d’une autogreffe de follicule pileux.
On extrait toujours les follicules pileux sains et insensibles aux facteurs responsables de l’alopécie androgénétique – à savoir au niveau de la couronne hippocratique (arrière et côtés de la tête), la fameuse “zone donneuse” – puis on les réimplante là où vous en avez besoin : ligne capillaire, tempes, vertex, haut du crâne.
Et si les techniques se sont améliorées au fil des ans et que la pratique s’est fortement démocratisée, la greffe de cheveux reste une intervention médicale. On ne s’improvise pas en greffe de cheveux !
D’abord, il faut s’assurer que vous vous pouvez réaliser une greffe de cheveux. En effet, il est possible, pour plusieurs raisons que nous avons déjà évoqués dans un article, notamment concernant la greffe de cheveux Artas, que vous ne soyez pas un bon candidat à une greffe capillaire, et ce, peu importe la méthode employée.
Une fois que l’intervention est considérée comme indiquée dans votre cas, plusieurs facteurs entrent en ligne de compte afin de déterminer le nombre de greffons nécessaires et possibles à extraire, mais aussi quand, comment et en combien de fois on va le réaliser. Et vous proposer un devis cohérent et adapté.
En greffe de cheveux, pas de one shot ! Cette intervention doit souvent être intégrée dans un plan de traitement plus global, plus “long-termiste”.
#1 Où en est votre calvitie et quel âge avez-vous ?
Lors d’un diagnostic capillaire, l’avancée de votre calvitie mais aussi sa progression anticipée sont deux facteurs importants. Il existe 7 stades de calvitie – présentés dans l’Echelle de Norwood/Hamiliton – allant de la perte de cheveux très légère à une calvitie totale (exceptée la couronne hippocratique) montrant son évolution.
Tous les hommes qui commencent à perdre leurs cheveux en raison d’une alopécie androgénétique ne finissent pas complètement chauves. La calvitie est certes inéluctable, mais son évolution peut différer d’un individu à l’autre. Certaines calvities se stabilisent, d’autres progressent très lentement ou sont au contraire très agressives. Bien souvent, il est préférable d’entamer une procédure de restauration capillaire lorsque la calvitie est plutôt stable.
Tout de suite après le stade de calvitie vient la question de l’âge. De plus en plus d’hommes souffrent de calvitie précoce, et cette perte de cheveux parfois très soudaine, peut entrainer un vrai mal-être, une perte de confiance en soi. Encore plus vrai si vous arboriez une tignasse bien fournie quand vous étiez jeune !
Toujours est-il qu’un grand nombre d’hommes cherchent alors à combattre cette chute de cheveux, et se tournent bien souvent vers la greffe capillaire avec beaucoup d’espoir.
Chez THE CLINIC, nous accueillons souvent des jeunes hommes dans leur vingtaine ou des trentenaires qui espèrent retrouver leur chevelure d’antan.
Mais plus vous êtes jeune, plus il faut être prudent en matière de greffe de cheveux. Car, comme évoqué plus haut, la calvitie évolue, et la greffe capillaire ne la “guérit” pas.
Peut-être aurez-vous besoin d’une autre greffe dans le futur ? Et si oui, est-ce que votre zone donneuse le permettra ?
#3 Car la gestion de la zone donneuse est essentielle
C’est là qu’entre en jeu l’un des facteurs déterminant en matière d’implants de cheveux : la zone donneuse.
La nature ne nous a pas tous créés égaux en la matière. Non ! Certains hommes ont une zone donneuse très dense, avec un ratio cheveux par follicule élevé et même plus élevé que la moyenne (qui se situe à environs 2,2 cheveux/follicule). D’autres disposent d’une zone donneuse réduite, avec un ratio moyen voire faible.
En plus, ce réservoir n’est pas inépuisable…c’est dire combien la gestion de la zone de prélèvement est primordiale ! Notamment si une nouvelle intervention est nécessaire dans le futur.
Mais ce n’est pas tout !
#3 Parce que vous êtes unique
Et la nature de vos cheveux dans tout ça ? La taille de votre crâne ? Ces facteurs entrent eux aussi en jeu ! Des cheveux clairs ont naturellement un pouvoir moins couvrant que des cheveux foncés. De même que des cheveux fins en comparaison avec des cheveux épais.
Une “grosse” tête demandera forcément plus de cheveux pour être recouverte !
#4 Pour bien cicatriser
Enfin, le plan de traitement est particulièrement important quand on a besoin d’extraire une grande quantité de greffons, soit ce qu’on appelle dans le jargon “une méga session”.
Nous en parlions dans un article récemment : chez THE CLINIC, nous recommandons plutôt de réaliser une intervention de ce type en deux temps, afin de laisser cicatriser la zone donneuse. Si l’on extrait beaucoup de follicules pileux, on le fait forcément de façon très rapprochée. Cela peut donner du fil à retordre à la zone de prélèvement en court-circuitant un peu sa capacité à se revasculariser correctement, et donc à bien cicatriser.
Tous ses facteurs entrent en ligne de compte et chaque cas est donc unique.
Un projet de restauration capillaire s’envisage toujours sur le long terme.
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Vous avez des questions concernant votre chute de cheveux et la greffe capillaire ? Contactez l’équipe de The Clinic pour un rendez-vous d’information.