L’alopécie désigne à la base toute perte de poils ou de cheveux, qu’elle soit naturelle ou non, permanente ou temporaire. Un traitement efficace de l’alopécie suppose d’en déterminer les causes, d’où la place importante d’un expert en greffe capillaire, même si la pose d’implants n’est pas envisagée.
Alopécie et calvitie : quelle différence ?
Si l’alopécie désigne au sens large une chute de poils ou de cheveux visible, la calvitie désigne quant à elle un trouble plus précis : c’est une alopécie spécifique du cuir chevelu, progressive, et à terme définitive.
On estime que la calvitie touche en moyenne 15% de la population, et jusqu’à 30% chez l’homme. L’alopécie débute souvent par les golfes frontaux chez l’homme, et sur le sommet du crâne chez la femme.
Zoom sur l’alopécie chez l’homme : causes et traitement
La cause la plus fréquente de l’alopécie masculine reste l’alopécie androgénétique, conduisant plus ou moins vite à une perte définitive des cheveux. Cette chute des cheveux provient d’une sensibilité particulière du bulbe folliculaire à un dérivé de la testostérone, le 5-DHT ou 5 di-hydro testostérone. Cette réactivité entraîne une accélération du cycle pilaire, et un épuisement plus rapide du « capital capillaire » : au bout de 20 à 25 cycles, le cheveu meurt définitivement, sans pouvoir se régénérer, donnant à la calvitie son caractère définitif.
Tout traitement d’alopécie masculine suppose d’abord un diagnostic précis pour savoir s’il s’agit ou pas d’une alopécie androgénétique. D’autres causes peuvent en effet se rencontrer, comme des carences nutritionnelles, des maladies du cuir chevelu (dermite séborrhéique, lupus…), des endocrinopathies (thyroïde, surrénales…) ou encore des facteurs psychologiques (effluvium télogène).
Une fois le diagnostic posé, le spécialiste en cheveux détermine le meilleur traitement pour empêcher la chute de cheveux :
- Traitement étiologique, en traitant la cause avec par exemple l’utilisation d’inhibiteurs de la 5 alpha-reductase sur une alopécie androgénétique ;
- Traitement des symptômes selon le stade : une alopécie débutante et réversible suppose de mieux réguler le cycle pilaire avec un traitement capillaire adapté (mésothérapie, PRP cheveux,…) ; inversement, une alopécie définitive suppose de masquer la perte de cheveux, soit par une greffe de cheveux, soit par d’autres procédés comme les cheveux artificiels Biofibre.
Zoom sur l’alopécie chez la femme : causes et traitement
L’alopécie féminine a longtemps été un sujet tabou, tant la chevelure féminine reste intimement liée à sa sensualité et sa féminité.
On sait aujourd’hui que l’alopécie féminine est fréquente, puisqu’elle toucherait jusqu’à 25% des femmes après la ménopause.
Globalement, les causes de la calvitie de la femme sont identiques à celles de l’homme, avec un rôle important des hormones à des étapes clefs physiologiques comme la grossesse ou la ménopause.
Les symptômes débutants sont souvent plus discrets lorsque la chute des cheveux débute sur le sommet du crâne, mais les répercussions psychologiques n’en restent pas moins importantes, expliquant le besoin de prise en charge rapide.
La plupart des traitements capillaires, médicaux ou chirurgicaux peuvent s’envisager pour traiter une calvitie féminine, avec des techniques adaptées. Pour une femme à cheveux longs, le chirurgien peut ainsi proposer une greffe FUL, variante de la greffe FUT par bandelette.
Seul un expert en greffe capillaire permet ainsi de proposer une solution sur-mesure, après un diagnostic précis, indispensable à la prise en charge réussie de toute alopécie féminine.







