Source d’anxiété pour beaucoup d’hommes, la calvitie a une solution : la greffe de cheveux. Mais chez les personnes anxieuses et stressées, cette intervention tant attendue et ses suites peuvent devenir compliquées. Comment mieux gérer son anxiété ? Comment s’en prémunir ?
La calvitie : une source d’angoisse pour les hommes
Si les femmes sont elles aussi touchées par la chute de cheveux, notamment autour de la ménopause, la calvitie reste une affaire d’homme. Plus d’un homme sur deux à 50 ans en souffre, et certains hommes commencent à perdre visiblement leurs cheveux dès la vingtaine ! On comprend mieux pourquoi cette possibilité les hante et les angoisse, car un bon nombre d’entre eux devront y faire face.
Certains hommes vivent très bien en étant plus ou moins chauves, d’autres sont particulièrement affectés. L’impact psychologique de l’alopécie chez l’homme est bien réel, notamment quand le sujet est jeune. Les cheveux, qu’on le veuille ou non, sont synonymes de force. Quand on les perd, on se voit vieillissant, plus faible ; le visage change complètement et cela peut être traumatisant. L’impact social, au travail et dans les relations avec les autres jusque dans l’intime est retentissant.
Cette détresse et ce complexe poussent de nombreux hommes à chercher des solutions contre la chute de cheveux, parfois bien inefficaces.
Le stress, un facteur de chute de cheveux ?
Dépression, anxiété, problèmes de digestion ou de sommeil, le stress, lorsqu’il est chronique expose à divers problèmes de santé. Ce stress a également longtemps été lié à la perte de cheveux, mais les raisons n’étaient pas bien comprises.
Dans une étude récente₁, des chercheurs ont soumis des souris à un stress constant pendant plusieurs semaines : leur niveau de corticostérone (chez l’homme, c’est le cortisol) a grimpé et la croissance de leurs poils a diminué. Les follicules pileux sont restés dans une phase de repos prolongée, prouvant que la corticostérone – soit l’hormone produite quand les souris sont stressées de façon chronique – joue un rôle dans l’inhibition de la repousse des cheveux, en agissant notamment sur la papille dermique et les cellules souches. Ce qui laisse à penser que le phénomène est identique chez l’homme et que cette chute de cheveux peut être soignée.
Mais les causes de la calvitie masculine, ou alopécie androgénétique, sont d’ordre hormonal et génétique. Cette forme d’alopécie peut être ralentie, mais pas stoppée. En tout cas pour le moment, les chercheurs n’ont pas encore trouvé de solution radicale pour guérir de la calvitie.
En revanche, on peut penser, à juste titre, que le stress n’arrange rien.
La greffe de cheveux : la solution de référence contre la calvitie masculine
Ainsi, pour les hommes qui perdent leurs cheveux et bien souvent après avoir essayé les traitements topiques ou médicaments oraux (Finastéride), la greffe capillaire reste l’ultime recours pour retrouver une chevelure plus dense. Cette intervention, même si elle est réalisée sous anesthésie locale et qu’elle est non-invasive, est souvent une grande source de stress chez les patients naturellement angoissés, ou impatients.
Ma greffe va-t-elle réussir ? Mes cheveux vont-ils pousser ? Est-ce que mon médecin ou la Clinique est compétent(e) ? Comment mettre toutes les chances de mon côté ? Le résultat va-t-il être à la hauteur ?
Toutes ces questions, nos patients se les posent. Faire une greffe de cheveux n’est pas anodin, on touche à l’esthétique du visage, les résultats sont définitifs. La peur de la greffe de cheveux ratée ou de ne pas suivre comme il faut les instructions pré et post-opératoires sont la source de beaucoup d’anxiété.
Comment mieux y faire face ?
Greffe de cheveux : comment mieux gérer mon anxiété ?
- Choisir l’hyperspécialisation en greffe capillaire
L’un des points clés pour être rassuré, c’est d’être certain d’être entre de bonnes mains : le choix de la clinique ou du médecin qui va vous opérer est donc crucial. La greffe de cheveux est un art, et si la greffe FUE est méthode non-invasive auquel beaucoup de praticiens et “centres de greffe de cheveux” s’adonnent désormais, peu d’entre eux sont hyperspécialisés dans le domaine. En greffe de cheveux, l’expérience et l’expertise sont primordiales ! Elles garantissent une connaissance approfondie de la technique et du processus de chute de cheveux, et d’éviter une greffe de cheveux ratée.
- Être patient !
Il faut un an minimum pour voir le résultat final d’une greffe de cheveux, le temps que les nouveaux poussent puis grandissent et s’épaississent. Lorsqu’on se regarde tous les jours dans le miroir, les évolutions se voient moins. Patience…
- Lire et suivre les conseils post opératoires
…tout en prenant du recul ! Nos patients stressés ont parfois tendance à lire très rapidement ces instructions puis à buter sur tous les petits détails une fois l’intervention réalisée, car ils ont tout simplement peur de mal faire ou mal comprendre.
L’une des peurs les plus répandues ? Le moment du premier shampoing où il va falloir masser à l’eau tiède la zone implantée, d’abord doucement puis chaque jour un peu plus, pour ramollir puis faire tomber les petits peaux/croutelles. A l’eau tiède ? Mais c’est quoi l’eau “tiède” ? Masser plus fort chaque jour ? Mais ne vais-je pas abîmer ma greffe ?
Ce sont des questions compréhensibles ! Un conseil ? Apprenez à vous faire confiance.
Bon, c’est toujours plus facile à dire qu’à faire, direz-vous…mais, dans tous les cas The Clinic est là pour vous répondre et vous accompagner dans ce processus de repousse.
Patients anxieux : le suivi en greffe de cheveux est primordial
Dans l’immense majorité des cas, et si avez confié votre tête à un spécialiste, tout se passe comme prévu après une greffe capillaire. Mais comme n’importe quelle procédure médicale et notamment liée à la dermatologie, les suites d’une greffe de cheveux peuvent entrainer quelques petits désagréments, comme des petits boutons peuvent apparaitre, des démangeaisons, des rougeurs, etc.
Voilà pourquoi le suivi post-intervention est important, et encore plus si vous êtes de nature anxieuse ! Être en mesure de contacter l’équipe mais aussi de vous rendre sur le lieu où vous avez été opéré facilement est une condition sine qua non pour mieux gérer les épisodes stressants. Certains patients ont par exemple besoin d’une séance de mésothérapie capillaire dont l’effet mécanique sur le cuir chevelu (les petits trous) permet d’éviter les boutons et les “cheveux incarnés”.
Tout le long du processus, The Clinic se tient à votre disposition pour vous rassurer à tout moment, 7j/7, par téléphone, mail et portable.
Voilà qui devrait vous rassurer !
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₁https://www.nih.gov/news-events/nih-research-matters/how-stress-causes-hair-loss