On peut avoir besoin de faire une deuxième greffe de cheveux, voire plus. Il n’y a donc pas de contre-indication à faire plusieurs greffes capillaires dans une vie. D’ailleurs, c’est même souvent à prévoir ! Et dans la grande majorité des cas, ces différentes interventions sont possibles.
Mais tout se joue et s’explique lors de la première consultation, une étape capitale afin de faire clairement le point sur le projet de restauration capillaire à long terme. Un point essentiel ? La zone donneuse.
La plupart des hommes auront besoin de plusieurs greffes de cheveux
Pourquoi peut-on avoir besoin d’une nouvelle greffe capillaire ? Pour une simple et bonne raison : la greffe de cheveux ne stoppe absolument pas le processus de chute de cheveux entraîné par la calvitie.
Cette pathologie est progressive et plus ou moins agressive. Son évolution n’est pas totalement prévisible. Autrement dit, il est difficile de prévoir comment la calvitie va évoluer, notamment si elle évolue lentement. Par exemple, tous les hommes atteints d’alopécie androgénétique (calvitie) ne finissent totalement chauves (soit au stade 7 sur l’échelle de Norwood), d’autres oui.
Concrètement, la calvitie crée des zones clairsemées à l’intérieur desquelles on va implanter des cheveux sains prélevés dans la zone donneuse. Ceux-là vont rester à vie, car comme immunisés contre l’effet de la DHT sur les follicules pileux. Mais vos cheveux natifs, eux, vont continuer de tomber.
Devant la grande démocratisation de cette intervention et le nombre toujours aussi important d’hommes qui souffrent de calvitie – et plus en plus jeunes – souhaitant se faire poser des implants, il n’est donc pas rare d’avoir besoin de faire plusieurs greffes dans sa vie.
Tout tourne autour de votre zone donneuse
On ne le répètera jamais assez, cette zone située à l’arrière et sur les côtés de la tête fait office de réserve de greffons et donc de cheveux sains.
Non seulement elle n’est pas extensible, mais elle est aussi plus ou moins fournie selon les individus. Eh oui, nous ne sommes pas égaux en matière de qualité de la zone donneuse !
Au cours d’une vie, elle peut fournir en moyenne entre 5000 et 7000 greffons (= unités folliculaires, soit entre 11 000 et 15 000 cheveux environ sur la base de 2,2 cheveux par follicule) chez un homme.
Au-delà de ces quantités, on prend le risque de l’endommager et de se retrouver avec :
- Un prélèvement qui risque d’être visible (effet mité, troué)
- L’impossibilité de refaire une greffe (puisqu’elle ne peut plus fournir de cheveux : en gros vous avez écoulé votre stock) – pratique quand on a fait sa greffe à 30 ans, voire moins…
Anticiper son plan de greffe de cheveux sur le long terme : stop aux greffes pas chères
Le risque de détériorer la zone donneuse en faisant du « over harvesting », soit trop prélever d’unités folliculaires en une seule fois, est bien réel.
C’est d’ailleurs ce qui arrive souvent quand on s’en remet aux centres de greffe de cheveux pas chère en Turquie ou à l’étranger!
Ces établissements vendent au cheveu – et ont donc tout intérêt à vous en vendre beaucoup, et plus que vous n’en avez besoin. Et puis, proposer beaucoup de cheveux pour un tarif aussi alléchant donne envie au patient. Encore plus de cheveux, mais c’est génial !
Sauf que non. Au lieu d’anticiper les besoins futurs, ces centres low cost prélèvent alors beaucoup trop. Et parfois de façon agressive, ce qui fait qu’il y a une bonne partie de vos greffons qui ne repousseront pas.
“Résultat : zone donneuse spoliée, résultat normal ou moyen, parfois raté, future greffe quasi ou totalement impossible. Et quelques milliers d’euros de dépenser au passage…”
Voilà pourquoi il est impératif d’anticiper les besoins futurs ! La greffe de cheveux doit se voir comme un plan de traitement sur le long terme et non comme du « one shot ».
Il doit être cohérent, non seulement par rapport à votre calvitie, son stade et son évolution possible mais également vis-à-vis de votre zone donneuse et de votre âge.
Faire une greffe de cheveux jeune : attention
Plus on est jeune, plus il faut anticiper ! Mais plus on est jeune, plus on est aussi naïf, pressé car très complexé et souvent, on a également moins de moyens financiers.
Chez The Clinic, les patients déçus ou complètement abattus à la zone donneuse épuisée par une intervention de greffe de cheveux ratée à l’étranger, on en voit – hélas – passer beaucoup… !
Le problème, c’est que lorsque la zone donneuse est épuisée, c’est fini. Aucune greffe avec des cheveux naturels ne peut être envisagée.
Il faudra vous tourner vers d’autres solutions : les implants de cheveux synthétiques, la micropigmentation du cuir chevelu… et investir une nouvelle fois.
Comment maintenir au maximum les résultats de ma première greffe de cheveux ?
La greffe de cheveux, ce n’est pas “j’en fait une” et je suis tranquille à vie. Ceux qui vous disent le contraire vous mentent ! Ceux qui ne vous en parlent pas, vous mentent également…par omission.
Dans un certain nombre de cas, une autre greffe sera nécessaire pour combler les trous laissés par les cheveux qui sont tombés dans les années qui suivent votre intervention.
C’est d’ailleurs pour retarder au maximum le jour de cette deuxième greffe que la plupart des spécialistes recommandent :
- De réaliser des implants capillaires une fois votre calvitie stabilisée. Seul une consultation avec un expert et les réponses que lui fournissez peuvent permettre de déterminer si votre alopécie est stabilisée ou non ;
- De continuer à utiliser du Minoxidil matin et soir afin de garder le plus longtemps possible les cheveux natifs sur le crâne et les fortifier ;
- De continuer éventuellement avec un traitement oral comme le Finastéride (avec un suivi médical rigoureux) ;
- De faire confiance à des experts qui ne vous vendent pas du rêve dès la première greffe de cheveux et qui peuvent vous proposer un plan sur-mesure sur le long terme ;
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Vous avez des questions concernant votre chute de cheveux et la greffe capillaire ? Contactez l’équipe de The Clinic pour un rendez-vous d’information.