Chirurgie mini-invasive : le choix de robots médicaux
La robotique chirurgicale a fait ses preuves depuis de nombreuses années déjà. Depuis l’an 2000, les assistants robotiques des chirurgiens ont été très concluants : opérations plus précises, mieux menées et moins invasives, récupération plus rapide du patient et risques d’infection amoindris.
L’objectif des systèmes robotiques est qu’ils permettent de traiter plusieurs informations à la fois. Ils sont capables de générer des images en 3D tout en effectuant les opérations dans la minutie la plus totale. Ils effectuent des incisions plus petites qu’en temps normal, et les délabrements tissulaires sont moins importants : moins de lésions signifient une convalescence minimale.
Qu’il s’agisse de chirurgie cardiaque, de microchirurgie, d’orthopédie, de laparoscopie (coelioscopie) ou de calvitie, les robots chirurgicaux servent à la fois aux patients comme aux spécialistes.
Ils deviennent indispensables en phase pré-opératoire où ils modélisent les organes souples (coeur, poumon…) ou rigides (os, cartilage…) avec l’aide des chirurgiens.
Durant l’opération, le chirurgien guide le robot grâce à des commandes à distance et des bras articulés. Il est donc indispensable pour les chirurgiens de se former à l’informatique et à l’ingénierie robotique pour anticiper et prévenir toute erreur de manipulation. Les nouveaux initiés doivent ainsi être accompagnés par des chirurgiens déjà expérimentés à ces processus robotisés.
Les robots les plus performants dans le monde
Le robot médical Da Vinci est commercialisé par l’entreprise américaine Intuitive Surgical. Alors qu’en 2010 il n’y en avait qu’un dans le monde, en 2011 il se vend déjà à plus de 1750 exemplaires. En France, la première opération effectuée avec Da Vinci a vue le jour près de Lyon, le 8 décembre 2014. Il s’agit d’un robot muni de quatre bras articulés disposant de sept degrés de liberté différents. Il dispose également d’un système interactif 3D qui fournit plus d’un million d’informations par seconde via ordinateur. Chaque mouvement parasite est éliminé. La température de ses extrémités peut également varier pour éviter la formation de buée.
Le robot Star (Smart Tissue Autonomous Robot) est particulièrement utile pour sectionner avec très grande précision les tissus et organes mous grâce à des marqueurs fluorescents. Autrefois très compliquées, ces interventions sur tissus mous deviennent désormais beaucoup plus faciles à réaliser et surtout plus efficaces. Aux Etats-Unis, ce type d’intervention concerne 45 millions de patients par an. Tout comme Da Vinci, Star est manipulé manuellement par les médecins.
Enfin, le robot ARTAS est le plus compétent en matière de greffe de cheveux robotisée. Il sélectionne les unités folliculaires à prélever grâce à un algorithme intelligent capable de déceler au micron près les unités folliculaires les plus fournies et/ou les plus résistantes. Le robot ARTAS est également contrôlé par des chirurgiens formés et habilités à ce type de pratique 100% sans cicatrice et quasi indolore pour les patients. L’interface haute définition permet aux spécialistes de visionner la zone donneuse en temps réel grâce à une réactualisation de l’image 60 fois par seconde.
En conclusion, ces types de robots n’ont pas pour objectif de remplacer les chirurgiens par des machines, mais bien de leur donner la possibilité d’effectuer des opérations plus précises, plus esthétiques, plus efficaces et surtout plus constantes !