On peut envisager une greffe capillaire dès que les cheveux tombent. Perdre ses cheveux est un constat traumatisant. Certains s’en accommodent facilement alors que certains autres perdent toute la confiance en soi et voient leur vie affectée gravement. Lorsque le miroir devient une épreuve, il ne faut surtout pas baisser les bras. Il existe plusieurs solutions selon le problème à traiter. Parce qu’il faut bien avoir à l’esprit que la greffe capillaire ne doit être envisagée que si toutes les autres possibilités sont épuisées. Avant tout, il convient de rechercher avec précision la cause de la chute des cheveux.
Les causes de la chute des cheveux
En consultant un dermatologue spécialiste, on pourra se rendre compte qu’une simple carence alimentaire peut faire beaucoup de dégâts au niveau de la chevelure. Dans ce cas, il suffit d’adapter son régime et les choses rentrent dans l’ordre rapidement. Les suites d’une maladie, d’une grossesse ou un état de fatigue important peuvent également être la cause d’une perte de densité de la coiffure. Là aussi, un traitement vitaminé et un repos adapté permettront de revenir progressivement à la normale avec une repousse naturelle des cheveux.
Après une chimiothérapie on aurait aussi tendance à croire que son cuir chevelu est irrémédiablement endommagé alors que même dans ce genre de situation les cheveux peuvent repousser, même si les délais sont parfois un peu plus longs. Non seulement il ne faut pas envisager une greffe capillaire trop vite mais il ne faut pas non plus l’envisager trop tôt alors qu’on n’a peut-être pas épuisé toutes les possibilités. On considère en général qu’attendre la quarantaine est du domaine du raisonnable alors que les greffons à prélever sont encore nombreux et vivaces.
Qu’est-ce qu’une greffe capillaire ?
Le principe de la greffe capillaire est relativement simple : on prélève des greffons sur l’arrière et sur les côtés du crâne qui sont le plus souvent les dernières zones à se dégarnir, pour les réimplanter dans les zones à traiter. Jusqu’à une période récente, le sectionnement manuel des greffons pendant le prélèvement occasionnait de nombreuses pertes et obligeait le praticien à renouveler l’opération de nombreuses fois. C’est certainement pour cette raison que la greffe capillaire est perçue comme un protocole long et fastidieux. De nos jours, la technologie ARTAS a révolutionné l’ensemble de la greffe capillaire.
Le robot ARTAS, équipé d’une imagerie médicale à la pointe du progrès, prélève de façon aléatoire les greffons afin de préserver l’harmonie de la chevelure de la zone de prélèvement. Même les cheveux très frisés ou crépus, qui continuent de friser sous l’épiderme, peuvent bénéficier de cette technique qui évite au maximum les pertes par sectionnement accidentel du greffon, ce qui réduit considérablement le temps d’opération en soi mais réduit également le nombre de séances pour retrouver une chevelure dense et harmonieuse.
Bien choisir son centre esthétique
Si la greffe capillaire est devenue un protocole de soins esthétiques banal et accessible à tous, il convient néanmoins de s’adresser à un centre qui offre toutes les garanties, en matière de sécurité sanitaire bien sûr, mais surtout qui dispose des compétences indispensables à une bonne prise en charge. L’efficacité de l’implantation capillaire est fonction en grande partie des protocoles personnalisés à chaque patient et des examens préalables effectués dans de bonnes conditions.