Le risque zéro n’existe pas mais l’expérience montre que les complications de la greffe de barbe sont rarissimes. Cela suppose néanmoins que le traitement ait été réalisé par un professionnel aguerri, avec les meilleurs équipements et dans des conditions de maîtrise totale du risque infectieux.
Greffe de barbe : principe et objectifs
Les candidats à une greffe de barbe peuvent avoir des motivations variées. Pour certains, il s’agit de remédier à une pilosité du visage clairsemée ou irrégulière. Pour d’autres, bien que la densité soit satisfaisante, c’est la forme qui doit être retravaillée, par exemple pour que la barbe remonte davantage sur les joues. L’objectif d’une greffe de barbe peut parfois aussi être de dissimuler des cicatrices, aux causes traumatiques ou dues à certaines affections, en particulier l’acné.
Pour réaliser une greffe de barbe, c’est la technique FUE (« Follicular Unit Extraction ») qui est utilisée. Cette intervention se déroule sous anesthésie locale. Le principe est de prélever des follicules pileux sur l’arrière du crâne et/ou la zone du cou, puis de les réimplanter sur les régions du visage où la densité de la barbe doit être renforcée. La durée de l’intervention dépend surtout du nombre de greffons à préparer et à transférer, lui-même sous la dépendance de la surface de la zone receveuse. On estime par exemple qu’il faut environ 500 follicules pour refournir les pattes et de 600 à 700 pour le bouc et la lèvre supérieure.
Quel résultat attendre d’une greffe de barbe ?
Il faut environ 1 an pour observer l’effet final, généralement remarquable. Néanmoins, avant d’atteindre ce résultat, le patient passe par différents stades. Ainsi, immédiatement après la greffe, des petites croûtes apparaissent sur la zone donneuse. C’est un phénomène tout à fait normal, de même que leur chute, qu’il faut laisser se faire naturellement, sans la provoquer. Ensuite, pendant quelques semaines, les follicules transplantés vont se mettre en sommeil, pour s’adapter à ce nouvel environnement, avant de reprendre leur activité et de provoquer la croissance des poils de la barbe. Ceux-ci, au fil des rasages, vont par ailleurs devenir plus épais et plus drus.
Comment éviter les complications d’une greffe de barbe ?
Quand l’intervention a été réalisée par un professionnel qui maîtrise les dernières techniques et qui travaille avec les équipements les plus évolués (technologie Punch Hybride®, stylo injecteur CHOÏ…) les complications sont rarissimes. Il convient néanmoins de respecter à la lettre les consignes post-opératoires. Faire appel à un professionnel aguerri qui travaille dans un environnement contrôlé permet aussi d’éviter le risque infectieux.
Sur ce dernier point, mais aussi à des fins de qualité esthétique du résultat, il est fortement conseillé d’éviter les offres de traitement « low cost ». En effet, outre le danger de voir se développer une infection sur la zone donneuse ou la zone receveuse, le risque est aussi celui d’une greffe de barbe ratée et, pire encore, l’impossibilité de procéder à une greffe secondaire pour rattraper le résultat initial. C’est en particulier le cas quand trop de follicules pileux ont été prélevés sur les zones donneuses potentielles et que le manque de greffons disponibles rend alors impossible une nouvelle FUE.