La mise en tension des cheveux (chignon, tresses…) peut entraîner la chute de ces derniers, avec une perte de cheveux débutant souvent sur les tempes ou le front chez la femme. Cette alopécie de traction peut rapidement altérer l’harmonie et la féminité du visage, avec parfois un risque d’alopécie de traction irréversible : les experts de The Clinic expliquent la conduite à tenir dès l’apparition des premiers symptômes.
Alopécie de traction réversible : comment traiter les premiers symptômes ?
Les premiers symptômes d’une alopécie de traction sont en général faciles à reconnaître, permettant une prise en charge rapide.
En cas de doute, les patientes doivent consulter un spécialiste en greffe capillaire pour distinguer cette alopécie des autres causes de pertes de cheveux, et s’assurer du côté réversible.
Face à une alopécie de traction débutante, savoir que faire repose alors sur deux grands principes visant à supprimer les symptômes :
- identifier et supprimer la cause mécanique responsable de la traction excessive sur les cheveux : chignon, tresses, queue de cheval, tissage des cheveux, foulard trop serré, bigoudis ou fers à friser, TOC de type trichotillomanie… Supprimer les causes permet alors de corriger naturellement les premiers symptômes d’une alopécie de traction ;
- favoriser la repousse des cheveux dans les zones atteintes par l’alopécie de traction : un spécialiste en greffe de cheveux maîtrise de nombreux traitements capillaires médicaux, comme les injections de facteurs de croissance PRP ou la mésothérapie cheveux, permettant de retrouver une chevelure saine et soyeuse, gagne de séduction et de féminité.
Alopécie de traction irréversible : que faire ?
Si l’alopécie de traction est trop importante où s’installe dans le temps, le risque est d’avoir une destruction de la racine capillaire : un bulbe folliculaire étant incapable de se régénérer, cette perte de cheveu est alors définitive et donne une alopécie irréversible.
Selon les cas, le spécialiste en implants capillaires peut alors proposer deux approches :
- Soit une approche médicale, pour apporter une correction esthétique et rendre l’alopécie moins visible : dermopigmentation, pose de cheveux artificiels…
- Soit une approche chirurgicale, avec une greffe de cheveux pour femmes, éventuellement adaptée aux cheveux afros. Les résultats sont en général excellents.
Comment empêcher les symptômes ?
Pour éviter au mieux l’alopécie de tractions, les patients peuvent adopter quelques habitudes, en particuliers pour les cheveux à risques (cheveux frisés, cheveux malades, début d’alopécie androgénétique…).
Il est conseillé en premier lieu d’adapter sa coiffure : en changer régulièrement, en alternant par exemple tresses et cheveux relâchés ; soutenir les queues de cheval par un chouchou moins traumatisant ; éviter les tresses trop fines…
Les patientes doivent être aussi très attentives aux matériels ou aux produits pour cheveux: pas de produit chimique ou défrisant agressant le cheveu ; pas de chaleur trop forte avec le sèche-cheveux ou le fer à défriser ; pas de bigoudis trop longtemps…
En suivant ces quelques recommandations, les risques d’alopécie de traction deviennent alors limités, permettant à chaque patiente de réagir efficacement encore plus vite à la vue des premiers symptômes.