La FUE (« Follicular Unit Extraction ») est aujourd’hui la méthode de greffe capillaire la plus douce, toujours préférée à la FUT (« Follicular Unit Transplantation ») lorsque c’est possible. Ses effets ne sont pas immédiatement observables. Il faut environ 1 an et différentes étapes d’évolution pour pouvoir en constater le résultat définitif.
Principes et indications
La croissance des cheveux est assurée par des organes minuscules : les follicules pileux. Sous l’effet de facteurs hormonaux, de traumatismes ou d’infections, ils peuvent parfois disparaître définitivement d’une zone du cuir chevelu, celle-ci se dégarnissant alors, sans espoir de repousse future. C’est uniquement dans ces cas-là qu’une greffe de cheveux doit être envisagée.
Lorsque l’alopécie est massive, impactant de larges zones du crâne, la FUT (« Follicular Unit Transplantation ») peut être la méthode recommandée. Il s’agit néanmoins d’une solution très invasive. En effet, le principe de cette technique est de prélever une bandelette fournie de cuir chevelu et de procéder à sa greffe sur la zone receveuse.
Ainsi, aujourd’hui, c’est plus fréquemment la FUE (« Follicular Unit Extraction ») qui est pratiquée. C’est une méthode de « micro-greffe capillaire », bien plus douce que la FUT, et qui s’adresse aux alopécies moins marquées. Elle consiste à prélever des follicules pileux un par un, le plus souvent sur l’arrière du crâne, au niveau de la nuque. Ils sont ensuite réimplantés individuellement sur la région receveuse. Le protocole FUE a bénéficié ces dernières années de nombreuses innovations technologiques qui en ont accru l’efficacité : Punch Hybride®, injecteur CHOÏ et robot ARTAS notamment.
Les différentes étapes après une greffe de cheveux FUE
Aussi doux que soient le prélèvement des follicules pileux avec le Punch Hybride® ou le robot ARTAS et leur réinsertion au stylo injecteur CHOÏ, des croûtes de la taille d’une tête d’épingle se forment inévitablement sur les régions donneuses et receveuses. Lorsqu’elle est réalisable, la méthode FUE sans rasage permet de les rendre indétectables. Quoi qu’il en soit, il ne faut surtout pas les gratter ou les détacher, car cela risquerait d’endommager définitivement les follicules pileux transplantés, voire d’entraîner leur chute et d’annuler ainsi complètement les effets du traitement. Elles tombent en général naturellement dans la semaine qui suit la FUE.
Ensuite, pendant quelques semaines, les follicules pileux transplantés vont progressivement récupérer et s’adapter à leur nouvel environnement. Au cours de cette phase, aucune repousse ne va avoir lieu : c’est tout à fait normal et ne doit pas inquiéter le patient. Il faut en général 2 mois pour que les cheveux correspondants se mettent à pousser d’environ 1 centimètre par mois.
A partir de ce moment-là, les progrès vont être constants et s’échelonner sur une période de près d’un an. C’est là que le patient peut observer l’effet final de la FUE. Les régions initialement dégarnies portent de nouveau des cheveux épais et, grâce aux équipements utilisés, leur densité est élevée et leur implantation parfaitement naturelle.