Greffe de cheveux chez les séniors : les points essentiels

Greffe de cheveux chez les séniors : les points essentiels

par | 4 décembre 2024

Cette actualité appartient aux catégories suivantes : Actualités | Greffe de cheveux

La calvitie peut commencer très jeune. Et parce qu’on voit de plus en plus de jeunes hommes franchir le pas de la greffe de cheveux, on s’imagine volontiers que faire une greffe de cheveux passé un certain âge est une contre-indication. Or pas du tout ! Contrairement aux idées reçues, on peut faire une greffe de cheveux après 60 ans et +, d’autant qu’à partir de 50 ans, un homme sur 2 est touché par l’alopécie. Voilà ce qu’il faut savoir.

Les motivations des séniors : une démarche esthétique et personnelle

On vit désormais plus longtemps en bonne santé. Rien d’étonnant à ce que de nombreux séniors souhaitent améliorer leur apparence pour se sentir plus confiants, que ce soit dans leur vie sociale, professionnelle ou personnelle.

Les motivations varient mais sont peu ou prou les mêmes que pour n’importe quel homme :

  • Rajeunir son apparence : perdre ses cheveux a tendance à vieillir, et une chevelure plus dense permet de gagner en dynamisme.
  • Renforcer l’estime et la confiance de soi : retrouver des cheveux procure un bien-être intérieur et un sentiment de contrôle sur les effets visibles du vieillissement.
  • Suivre l’évolution des standards : avec des techniques modernes de greffe, l’intervention est devenue discrète et accessible, sans stigmatisation sociale.

En prime, les séniors ont souvent plus de moyens et donc un budget plus conséquent à allouer à leur bien-être.

Pourquoi s’en priver ?

Greffe de cheveux : ce n’est pas une question d’âge !

L’âge, c’est un chiffre. En matière de greffe capillaire chez les séniors, ce qui compte vraiment, c’est :

  • La santé générale du patient : les personnes atteintes de pathologies graves ou mal contrôlées (diabète, troubles cardiaques, etc.) devront obtenir un feu vert médical avant toute intervention.
  • La qualité de la zone donneuse : c’est le nerf de la guerre ! Que vous ayez 30 ou 60 ans, elle doit être suffisamment dense et les cheveux présents sains pour permettre une extraction efficace et durable des greffons, et recouvrir les zones clairsemées. Ce qui n’est pas toujours le cas.
  • Avoir des attentes réalistes : chez les séniors, l’objectif n’est pas de retrouver une chevelure de jeunesse, mais plutôt d’obtenir un résultat harmonieux et adapté à l’âge.

Le bilan de santé : indispensable

Comment évoqué plus haut, la santé générale du patient est primordiale : on ne va pas prendre des risques inutiles pour des questions d’ordre esthétiques !

Avant d’envisager une greffe de cheveux, un bilan de santé approfondi est donc indispensable pour les séniors. Même si cette intervention est peu invasive, elle reste une procédure chirurgicale qui nécessite une évaluation précise de l’état général du patient.

Ce bilan comprend plusieurs étapes clés :

  • Analyse du cuir chevelu : pour vérifier la qualité et la densité des cheveux dans la zone donneuse.
  • Examen des antécédents médicaux : afin d’identifier d’éventuelles contre-indications.
  • Révision des traitements en cours : comme les anticoagulants ou les antihypertenseurs, qui pourraient interférer avec l’intervention.
  • Bilan cardiovasculaire : particulièrement important, car l’anesthésie locale utilisée lors de la greffe contient parfois de l’adrénaline pour limiter les saignements.

 

Quelles sont les autres précautions pour les séniors avant et après une greffe capillaire ?

Après 60 ans, le processus de cicatrisation et la qualité de la peau – plus fine – peuvent nécessiter une vigilance accrue.

  • Avant la greffe, il faut bien préparer sa peau afin d’optimiser au maximum la prise des greffons.
  • Il est essentiel d’éviter le soleil, les frottements excessifs et les produits agressifs durant la phase de cicatrisation.
  • Une alimentation équilibrée, des compléments alimentaires anti-oxydants ainsi qu‘une bonne hydratation favorisent une repousse optimale.
  • Les séniors doivent consulter régulièrement leur médecin pour s’assurer que tout évolue normalement : le suivi post-opératoire prend ici, plus que jamais, tout son sens !

Quand la greffe n’est pas une option : quelles alternatives possibles ?

Dans certains cas, une greffe peut être contre-indiquée.

D’autres solutions existent pour compenser une perte de cheveux :

  • Les traitements médicaux : minoxidil ou PRP (plasma riche en plaquettes) peuvent stimuler la densité capillaire. Mais attention : ne pas s’attendre à des résultats similaires à une greffe de cheveux !
  • Les prothèses capillaires : une solution immédiate, idéale pour les personnes ne pouvant ou ne souhaitant pas subir une intervention.

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