GREFFE de CHEVEUX : Faut-il opter pour une « FUE » ou pour une « FUT » ?

GREFFE de CHEVEUX : Faut-il opter pour une « FUE » ou pour une « FUT » ?

par | 4 avril 2019

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Quand le crâne se dégarnit

Si certains, surtout des hommes, s’accommodent très bien d’une chute de cheveux, d’autres au contraire en souffrent beaucoup, perdent confiance en soi, se sentent diminués et leur vie professionnelle, familiale et sociale peut s’en trouver gravement impactée. Pour ceux-là mais aussi pour la grande majorité des femmes qui sont confrontées à ce phénomène même s’il est plus rare que chez les hommes, il n’y a pas d’autre véritable solution que de se tourner vers une greffe cheveux. Il existe différentes techniques pour réaliser les implants capillaires mais le principe est toujours de prélever des greffons dans une zone où il subsiste des cheveux, en général à la base du crâne et sur les côtés, pour les réimplanter dans les zones dégarnies en vue de les faire prospérer. Les méthodes sont manuelles, FUT ou FUE, ou automatisées par le système Artas. Le choix du procédé ne peut se faire qu’après un entretien avec un spécialiste du cuir chevelu qui aura posé un diagnostic documenté sur d’une part l’origine de la calvitie et d’autre part la configuration du problème à résoudre. Pour un implant capillaire, l’avis d’un chirurgien esthétique compétent et expérimenté est primordial.

Quelle méthode d’implantation capillaire ?

La méthode de greffe capillaire manuelle FUE consiste à prélever à l’aide d’un punch des unités folliculaires contenant plusieurs cheveux qui sont ensuite triés en fonction du nombre de cheveux qu’elles contiennent. Ces unités folliculaires sont ensuite réparties sur les parties dégarnies, les plus fournies plutôt à l’arrière du crâne et les moins fournies en général.sur les parties du front. La dextérité du chirurgien est extrêmement importante pendant cette phase dans la mesure où elle déterminera le taux de transsection dont dépend la qualité du résultat. Le sectionnement des greffons peut aller de 20 à 50 %, c’est-à-dire qu’un certain pourcentage de greffons sera abîmé et ne va pas survivre et c’est pourquoi on est dans l’obligation de prélever un nombre beaucoup plus important de greffons par rapport à ceux destinés à la réimplantation. Après avoir transité dans une solution vitaminée pour leur bonne conservation, les greffons sont réimplantés à l’aide d’un implanteur de Choï sous anesthésie locale. L’autre chirurgie capillaire manuelle est la méthode FUT qui consiste à prélever une bandelette de cuir chevelu à la base du crâne de 15 à 25 cm de large sur environ 2 cm de hauteur, selon besoin, pour prélever et trier les unités folliculaires avant réimplantation sur les zones dégarnies. Depuis peu, les techniques évoluant sans cesse, les chirurgiens parviennent à escamoter presque totalement la cicatrice laissée par le prélèvement des bandelettes en faisant repousser des cheveux dans les interstices. La greffe FUE ou FUT est réservée aux cas de calvitie faible ou localisée. Dans les cas de calvitie androgénétique importante, due à l’hérédité, la méthode robotisée Artas est une meilleure indication.

Quelles précautions pour une implantation capillaire réussie ?

Bien que peu invasive, une chirurgie capillaire est un acte qui ne peut être mené à bien que par un chirurgien plasticien sous anesthésie locale. Le choix du centre de soins esthétiques à qui on va confier sa chevelure est certainement la démarche la plus importante. Le praticien doit procéder à un phototype du cuir chevelu avant tout protocole afin d’éliminer les contre-indications éventuelles, les risques d’allergie ou simplement déterminer si l’alopécie n’a pas une chance de se résorber naturellement parce qu’il faut savoir qu’un stress intense, une prise de médicament mal toléré, voire une grande fatigue peuvent provoquer une chute des cheveux qui peut très bien se résorber quand les causes sont éradiquées. Le patient ou la patiente doit également bénéficier d’une information transparente avant une greffe, notamment concernant le prix de la greffe de cheveux qu’il ou elle envisage et qui sera fonction du volume de cheveux à prélever et à transplanter. L’environnement sanitaire du centre de soins est évidemment aussi un des paramètres essentiels à vérifier.

 

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