Grâce aux progrès récents de la médecine, il est maintenant possible d’identifier plus clairement l’origine de la chute de cheveux. C’est vrai, depuis peu, de nouvelles causes ont été mises en lumière, pouvant expliquer le phénomène de calvitie. Quelles sont-elles ? C’est ce que nous allons vous dévoiler dès à présent.
La calvitie causée par un dérèglement hormonal : l’alopécie androgénétique
La calvitie, ou perte de cheveux, est un phénomène qui est majoritairement constaté chez les hommes (même si les femmes peuvent également en souffrir). Cette prévalence peut être expliquée très simplement, grâce aux hormones. En effet, la perte de cheveux est causée par une production anormale d’hormones mâles, c’est-à-dire les androgènes, qui impactent directement le cycle de vie des follicules pileux : ils grandissent trop rapidement, chutent de façon prématurée et ne repoussent pas.
Ce phénomène de calvitie est appelé alopécie androgénétique et est héréditaire. En d’autres termes, il se transmet de père en fils. Malheureusement, l’alopécie androgénétique engendre la perte définitive des cheveux, et seule la greffe peut être envisagée pour retrouver une chevelure fournie. Néanmoins, lorsque la calvitie est naissante, des traitements médicamenteux peuvent être envisagés, pour ralentir la chute.
La perte de cheveux causée par le vieillissement
Vous l’avez très certainement constaté : les personnes âgées ont tendance à perdre leurs cheveux. Ce phénomène, qui concerne aussi bien les hommes que les femmes, est également causé par le bouleversement de la production des hormones. Chez la femme, il intervient à la ménopause. Chez les hommes, c’est vers l’âge de 50 ans que l’on constate les premières pertes. Là encore, la chute des cheveux due à l’âge ne peut être endiguée que par une greffe.
Stress et calvitie : une relation de cause à effet
Récemment, les médecins ont montré que le stress pouvait être à l’origine de la perte des cheveux. D’ailleurs, ce phénomène porte même un nom : l’effluvium télogène. Lorsque la personne concernée est sujette à un stress physique et psychique important, les follicules pileux cessent de fonctionner et les cheveux commencent à tomber. Malheureusement, ce processus n’est pas encore parfaitement compris par la science. Cependant, il est possible d’affirmer que le stress modifie la phase télogène de la croissance du cheveu, entraînant sa chute.
Cependant, il est nécessaire de préciser que le stress n’engendre pas une perte irréversible des cheveux. De ce fait, avec une bonne gestion des émotions, il est possible de limiter très efficacement ce phénomène.
Une mauvaise alimentation peut engendrer la perte des cheveux
D’après le proverbe, « nous sommes ce que nous mangeons ». Aussi, il a été démontré qu’une mauvaise alimentation pourrait effectivement avoir un impact négatif sur la pousse des cheveux. Un déficit en nutriments, c’est-à-dire en vitamines, en cuivre, ou encore en fer perturbe la croissance des follicules pileux. Mais ce n’est pas tout ! Une mauvaise absorption de ces nutriments, en raison d’une maladie intestinale, ainsi que d’autres pathologies comme l’alcoolisme (entraînant l’acidification du corps) ou l’anorexie, peut être à l’origine de la perte des cheveux.
D’autres phénomènes peuvent expliquer la chute des cheveux
- La chimiothérapie : le traitement du cancer, c’est bien connu, a tendance à faire chuter les cheveux de certains patients. Cependant, il ne s’agit pas d’une fatalité, car les cheveux peuvent repousser à l’issue du traitement.
- Une maladie de la glande thyroïde : nous l’avons vu, le bouleversement des hormones peut entraîner la chute des cheveux. Lorsque la glande thyroïde, celle qui gère la production de ces hormones, subit des dysfonctionnements, alors il est possible de constater le phénomène de calvitie.
- Des carences : un manque de fer, de matières grasses, de cuivre ou de zinc peut également être à l’origine de la perte des cheveux.