Zone donneuse : capital épuisable !

Zone donneuse : capital épuisable !

par | 1 août 2021

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C’est l’un des critères déterminants dans la réalisation d’une, ou plusieurs, greffe(s) de cheveux, et de leur réussite. Non seulement tout le monde n’a pas la même densité de zone donneuse, ni les mêmes cheveux, mais ce capital n’est pas inépuisable. 

C’est pourquoi sa gestion, dans le cadre d’un plan de traitement capillaire pensé et réaliste, et le respect des greffons qui sont extraits, sont essentiels.

La calvitie, une pathologie courante chez les hommes

L’alopécie androgénétique touche en grande majorité les hommes, et peut commencer très tôt, souvent avant 40 ans et parfois dès la vingtaine. Cette pathologie du cuir chevelu est à la fois hormonale et génétique. 

Pour mieux comprendre le processus, il faut déjà saisir le fonctionnement des follicules pileux et des cheveux. Chaque follicule pileux produit un ou plusieurs cheveux et cela, normalement, pour toute notre vie. Pourtant nos cheveux tombent, mais repoussent : c’est le cycle du cheveu. Ce cycle, allant de la phase de croissance à la chute et dont la durée est sensiblement la même pour tous, les follicules pileux sont programmés pour en réaliser une trentaine dans toute une vie.

Or la calvitie va dérégler et emballer ce processus naturel. En cause ? La testostérone (une hormone mâle, dite androgène), qui, chez les sujets qui sont prédisposés génétiquement, se transforme en DHT qui va venir attaquer le follicule pileux. Le cycle de production d’un cheveu s’accélère, entrainant plus rapidement sa chute et ne lui laissant pas la possibilité de grandir et de se fortifier. Résultat, les cheveux touchés s’affinent, se ternissent et tombent.

Le développement de la calvitie chez l’homme est similaire : elle commence généralement par un recul de la ligne capillaire et des tempes, l’impression que les cheveux se clairsement sur le haut du crâne, soit au niveau du vertex soit sur l’avant. 

Ces différents stades de calvitie sont au nombre de 7, le premier étant le plus léger, le dernier ne laissant de cheveux que sur la couronne hippocratique (la future zone donneuse) et un crâne entièrement nu. 

Tous les hommes touchés par la calvitie ne finissent pas forcément complètement chauves. L’alopécie androgénétique étant une pathologie évolutive, parfois progressive et plus ou moins agressive selon les cas.

Toutefois, il est préférable d’agir dès les premiers signes de calvitie – notamment grâce à l’utilisation du Minoxidil – afin d’endiguer, autant que faire se peut, le processus.

De plus en plus d’hommes se tournent vers la greffe de cheveux pour accompagner la chute de cheveux et retrouver de la densité capillaire.

Le principe de la greffe de cheveux

Le principe de la greffe de cheveux est, à priori, simple :  que ce soit en FUT ou en FUE, c’est dans cette fameuse couronne hippocratique, appelée zone donneuse, que l’on va venir puiser les cheveux sains. Car cette zone est épargnée par les facteurs responsables de la calvitie. Ainsi, réimplantés dans les zones glabres ou clairsemées, ils ne tomberont pas. Ce sont des cheveux “immunisés” en quelques sorte.

Zone donneuse : chaque follicule compte

La moyenne de cheveux par follicule pileux est de 2,2 cheveux. Nous ne sommes pas tous égaux en la matière : certains hommes ont naturellement une zone donneuse fournie, d’autres moins. De plus, la nature même des cheveux entre en compte : des cheveux épais et foncé auront un pouvoir couvrant plus important que des cheveux blonds et/ou fins. Aussi le nombre de cheveux nécessaire pour couvrir la zone de calvitie dépend-il de la taille de la zone à recouvrir, bien sûr, mais également de la qualité et densité naturelle de votre zone donneuse. 

Vous partez donc avec un capital, qui n’est pas inépuisable puisqu’on déplace les follicules de la zone donneuse sur les zones chauves. Non, la zone donneuse ne se régénère pas !

Chaque follicule compte : un follicule extrait doit être un follicule implanté. D’où l’importance de s’en remettre à des experts en greffe de cheveux, qui vont utiliser les bons gestes, les bons outils et les bons protocoles et ce afin de respecter vos follicules, et maintenir un taux de transsection minime.

Zone donneuse : sa gestion intelligente est primordiale

Car faire plusieurs greffes de cheveux dans sa vie, c’est courant !

Lorsque leur calvitie est stabilisée, bon nombre d’hommes souhaitent avoir recours à une greffe de cheveux. Et selon la zone à recouvrir, et donc le nombre de greffons à extraire, il est souvent préférable de réaliser la greffe en deux temps, notamment s’il y a un grand nombre à extraire (appelée une MEGA Session). Cela afin de ne pas surcharger la zone donneuse et qu’elle puisse cicatriser convenablement. Une bonne cicatrisation est essentielle pour pouvoir ensuite re-puiser dans celle-ci.

>> A lire : pour ou contre la MEGA SESSION ?


Également, si la calvitie parait stabilisée, vous n’êtes pas totalement guéri (on ne guérit pas encore de la calvitie, hélas…). Vos cheveux touchés par la calvitie continueront de tomber, à un moment ou à un autre, aussi est-il courant de réaliser une deuxième greffe de cheveux, surtout si on a fait une greffe relativement jeune.

Dans cette optique, on comprend mieux pourquoi il faut garder des follicules pileux sains dans la zone donneuse. Une zone donneuse “over-harvested”, c’est-à-dire où trop de greffons ont été prélevés, devient obsolète, et il est impossible de refaire une greffe de cheveux si le résultat n’est pas à la hauteur. 

Ce problème de la gestion de la zone donneuse et de son traitement est d’ailleurs l’un des dangers des greffes pas chères.

Zone donneuse : l’importance du plan de traitement sur le long terme

Faire d’autres greffes de cheveux, cela n’est possible que si votre praticien a anticipé vos besoins en la matière et bien sûr, que c’est physiquement possible au regard de votre zone donneuse. Car en moyenne, une zone donneuse peut fournir entre 5000 et 7000 greffons au cours d’une vie (soit environs 10 000 à 15 000 cheveux, sur la base de 2,2 cheveux par greffon). 

Mais comme chacun est différent, vous comprendrez l’importance de ce plan de traitement sur le long terme ! 

Comme nous le disions dans un précédent article, la greffe de cheveux, ce n’est pas du one shot

Il est important de prendre en considération l’âge du patient, la capacité de sa zone donneuse et l’évolution de sa calvitie. 

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