Le prix d’une greffe de cheveux dépend du protocole opératoire et celui-ci ne peut être choisi qu’après un diagnostic précis. Il doit être réalisé par un professionnel aguerri et, dans tous les cas, il est conseillé de se tenir à l’écart des offres de traitement « low cost » qui abondent sur internet.
Quels facteurs déterminent le prix d’une greffe de cheveux ?
En termes de greffe capillaire, deux approches coexistent. Le protocole FUE consiste à prélever individuellement des follicules pileux sur une zone donneuse, puis à les transplanter un par un sur la région dégarnie. Cette procédure peu invasive est préférée dans les cas d’alopécie peu avancée.
A l’inverse, lorsque la calvitie observée est plus massive, c’est souvent la technique FUT qui est plus indiquée. Le principe est alors de prélever une bandelette du cuir chevelu sur une région où la pilosité est encore dense, souvent à l’arrière du crâne, puis de la greffer sur la zone receveuse. C’est le praticien qui détermine, en amont du traitement et selon les besoins du patient, le protocole à préférer. Il s’agit du premier facteur qui impacte le coût d’une greffe de cheveux.
Par ailleurs, que l’on procède à une FUT ou à une FUE, le coût du traitement augmente avec la surface de la zone à traiter. En effet, dans le cas d’une FUE, plus elle est importante et plus le nombre d’extractions et de réimplantations de follicules pileux l’est aussi. De même, pour une FUT, c’est la surface de la zone receveuse qui détermine celle de la bandelette à prélever. Ainsi, le coût d’une greffe de cheveux varie en fonction des spécificités de chaque patient et ne peut être déterminé qu’après consultation préalable.
Quid des offres « low cost » ?
A des fins d’économie, certains optent parfois pour des traitements à bas prix réalisés à l’étranger. Ces offres bénéficient notamment d’une importante visibilité sur internet. Pourtant, une mise en garde s’impose : elles n’obéissent que rarement à des critères de qualité satisfaisants.
Il est par exemple courant que les prélèvements réalisés au cours d’une FUE « low cost » endommagent irrémédiablement une partie des greffons. Cela nuit à la zone donneuse, puisqu’il faut prélever davantage de follicules pileux, mais aussi aux chances de succès du traitement, car le taux de repousse après transfert sur la région receveuse est faible. Les résultats obtenus sont donc souvent décevants voire très inesthétiques.
Ils peuvent parfois être rattrapables, en faisant appel à un professionnel qualifié et qui utilise du matériel haut de gamme. Ça n’est pourtant pas toujours le cas : la zone donneuse n’est pas un réservoir de greffons inépuisable et, si elle a été trop prélevée, une nouvelle greffe FUE n’est plus envisageable.