Le principe de la greffe capillaire
La greffe robotisée est une technique qui vise à corriger la calvitie androgénétique. Le principe est simple : il faut, à l’aide du robot ARTAS, prélever les unités folliculaires présentes à l’arrière de la tête, au niveau de la couronne crânienne et les réimplanter sur le sommet du crâne ou derrière les oreilles, au niveau des endroits dénudés et malades. En effet, les cheveux présents sur la couronne, juste au-dessus du cou, ne peuvent être touchés par la calvitie et lorsqu’ils sont greffés, repoussent donc tout à fait normalement.
Le privilège de disposer du vrai robot ARTAS Le robot ARTAS est le plus technologique et le plus innovant du marché. Seuls 4 robots ARTAS sont disponibles en France dont 2 à Paris. Le robot accumule aujourd’hui plus de 260 greffes de cheveux effectuées chaque jour et plus de 128 000 patients déjà satisfaits des opérations effectuées à travers le monde. Il a fallu environ 8 ans de recherche et de développement pour le mettre au point et les instituts désireux de l’obtenir doivent débourser aux alentours d’un million d’euros pour le voir apparaître dans leurs locaux.
Les caractéristiques techniques du robot ARTAS
Le robot en lui-même est composé de bras articulés ultra-précis, qui sont chargés d’effectuer toutes les opérations de carottages et d’implantations au micron près et de façon systématique, très rapidement. Le robot dispose aussi d’un ordinateur intégré ce qui permet aux chirurgiens de disposer d’une imagerie médicale en 3 dimensions et de pouvoir configurer à distance les paramétrages de ponction, d’angulation et de profondeur de la dissection. Le robot peut également anticiper et gérer chaque mouvement crânien du patient et sait réadapter ses zones de carottages grâce à la détection du mouvement permettant aux images d’être renouvelées 60 fois par seconde.
Enfin, le plus grand avantage de la robotique dans une greffe capillaire est sans nul doute la possibilité d’opérer n’importe quel patient, quels que soient leurs types de cheveux. Alors qu’il n’était pas possible avec les greffes manuelles simples (FUE) ou à bandelettes (FUT) de prendre en charge des patients aux cheveux très crépus et frisés (à moins de leur laisser beaucoup de cicatrices et de ne leur implanter qu’environ 40% de ce qui était prévu avant l’opération), il est désormais possible, grâce aux scanners détectant le degré d’angulation des racines sous la peau, de ne disséquer strictement que les endroits très proches des racines en suivant le sens du cheveu.
Comment gérer la douleur lors de l’opération ?
La réponse est simple : vous ne sentirez rien, à part quelques légers picotements lors des prélèvements, mais rien de plus. Certains patients affirment même s’être sentis à l’aise car les gestes du robot sont si précis et rapides qu’ils ressentent même une forme de soulagement. De plus, l’anesthésie locale effectuée avant chaque prélèvement endort totalement la zone à traiter ce qui laisse insensible une bonne partie du crâne lors de la greffe. Il faut également savoir que cette partie de la tête n’est naturellement pas très sensible, car elle est très rigide et avec une concentration nerveuse réduite.