La chute de cheveux est généralement source de nombreux complexes pour ceux qui en sont victimes. La calvitie a tendance à créer des zones de cheveux clairsemés, voire même des parties où toute chevelure disparait complètement, et s’accepter peut devenir très difficile. Même s’il s’agit d’un problème très courant, certains ont des difficultés à s’accepter véritablement après avoir perdu leurs cheveux, c’est pourquoi il est intéressant, lorsque le problème devient trop présent dans la vie du patient, de se tourner vers les solutions qui existent aujourd’hui pour remédier à ce souci. Notamment, la greffe capillaire fait partie des possibilités qui existent pour en finir avec les effets de la chute de cheveux : différentes nouvelles techniques existent aujourd’hui, permettant d’obtenir un aspect plus esthétique, une greffe de cheveux sans cicatrice ou presque. Ces implants capillaires nouvelle génération font néanmoins état d’un même constat : ils sont toujours relativement onéreux. Il sera généralement nécessaire de choisir entre une méthode discrète en termes de cicatrices, et un bon rapport qualité / prix. À vous de déterminer vos critères.
La technique la plus fréquemment utilisée : La FUSS ou Follicular Unit Single Strip
La FUSS est la méthode que l’on emploie le plus souvent, lorsque l’on souhaite réaliser une greffe de cheveux. Sous anesthésie locale, on va prélever une bande de cheveux à l’arrière de la tête, dans une zone non touchée par la calvitie. Certaines sont en effet insensibles aux effets des hormones, c’est le cas à l’arrière de la tête par exemple. On pourra ainsi prélever un maximum de greffons d’un coup, qui seront réimplantés souvent par groupes de 3 ou 4 cheveux.
Ce qui est intéressant avec cette technique, c’est le fait qu’elle permette d’obtenir un grand nombre de follicules, parfois près de 5000, en une seule fois. Le nombre de séances est lui aussi relativement faible par rapport à d’autres techniques, bien qu’il faille compter 3000€ par passage chez le médecin. Néanmoins, cette solution implique une cicatrice, même limitée, à l’arrière de la tête. Celle-ci sera néanmoins dissimulée par les cheveux restants, ainsi cela n’est pas particulièrement gênant sur le plan esthétique.
Des techniques plus précises
D’autres techniques existent, elles permettent notamment de ne pas avoir de cicatrice ou presque lors de la mise en place des implants capillaires, puisque les follicules seront prélevés un à un, et non sur une bande complète. La FUE ou Follicular Unit Extraction, et la FUE automatisée, sont des méthodes idéales lorsque l’on désire limiter les cicatrices, et surtout éviter la découpe d’une lanière de peau, ce qui peut être relativement impressionnant, même si c’est indolore, grâce à l’anesthésie locale. On pourra ainsi prélever les greffons à l’unité, ce qui ne générera que de petites croûtes sur la tête. L’impact est donc réduit, et la récupération est plus facile.
Néanmoins, il s’agit d’une méthode plutôt onéreuse, nécessitant parfois plusieurs séances, la méthode automatisée étant deux à trois fois moins chère, mais un peu moins fiable également, pour ce qui concerne la viabilité des greffons (1800€ contre 5000€ par séance, avec un nombre de follicule moins important qu’avec la FUSS). Ainsi, l’important est de déterminer précisément son budget, ainsi que ses critères personnels concernant l’intervention. Le meilleur rapport qualité / prix reste la FUSS, qui permet d’avoir un nombre important de greffons aptes à récupérer facilement de la vigueur, avec une bonne adaptation. Les méthodes dites FUE seront plus précises, mais nécessiteront un nombre de séances souvent plus important, et donc un budget supérieur à prévoir pour parvenir à un résultat qui soit satisfaisant. Ce sont dans tous les cas des méthodes très efficaces pour pallier la perte de cheveux et ses conséquences sur le moral.