Si la perte de cheveux est un phénomène majoritairement masculin, les femmes souffrent également de la chute capillaire. Source de complexes, le dégarnissement n’est pas une fatalité. En effet, des solutions efficaces et performantes existent, pour retrouver une bonne densité capillaire. Aussi, depuis 5 ans, on constate un bon dans la réalisation de greffes capillaires chez les femmes. Intéressons-nous un peu plus en détail aux chiffres relatifs à cette intervention.
La greffe de cheveux chez la femme : quelques chiffres
On estime que 2 millions de femmes sont concernées par la greffe capillaire, un chiffre en nette hausse depuis 5 ans. Parmi ces individus, 25% sont âgés de 35 à 45 ans. En revanche, 40% des femmes qui subissent une greffe de cheveux sont âgées de plus de 50 ans. Ces chiffres sont toutefois bien plus élevés chez les hommes. En effet, plus de 10 millions d’entre eux souffrent d’alopécie et envisagent une greffe capillaire !
Les chiffres de la chute des cheveux chez la femme
La chute des cheveux chez la femme est occasionnée à 90% des cas par l’alopécie androgénique. Nous nous y intéresserons un peu plus en détail, dans la suite de ce guide. Au total, 84% de femmes sont touchées par ce phénomène, alors que seulement 2% d’entre elles affirment souffrir de calvitie. 93% des personnes concernées ont moins de 35 ans.
On comprend aisément pourquoi la greffe capillaire est de plus en plus envisagée depuis les 5 dernières années. En effet, difficile d’assumer la perte de cheveux pour les femmes, car bon nombre d’entre elles perçoivent leur chevelure comme un atout féminin par excellence. Intéressons-nous à l’alopécie androgénique, qui pousse de plus en plus de personnes chaque année à recourir à la greffe capillaire.
L’alopécie androgénique concerne 90% des chutes de cheveux chez la femme
Nous l’avons vu, 90% des femmes qui perdent leurs cheveux souffrent en réalité d’alopécie androgénique. Cette maladie entraîne un affinement du cheveu et un dégarnissement sur le dessus du cuir chevelu, ou les côtés. Quels en sont les symptômes et les causes ? Explications.
Quels sont les symptômes de l’alopécie androgénique ?
- Un dégarnissement sur le dessus de la tête : ce symptôme est de loin le plus courant. On constate alors une raie marquée, ainsi qu’une raréfaction des cheveux à l’arrière de la tête, au niveau du vertex. Néanmoins, cette forme d’alopécie ne touche pas la zone du front.
- Un dégarnissement sur le devant de la tête : cette forme plus rare entraîne la chute des cheveux au niveau du front.
- Un dégarnissement sur les côtés : les cheveux qui se situent sur les tempes s’affinent et tombent.
Quelles sont les causes de l’alopécie androgénique ?
Les androgènes sont à l’origine de cette forme d’alopécie. Ce sont en réalité les hormones sexuelles (oestrogènes et progestérone) qui gèrent la pousse et le développement des cheveux. Mais, dans certains cas, une production altérée d’androgènes pousse les cheveux à se renouveler très rapidement, impactant ainsi leur nature et leur cycle de vie. Ceux-ci finissent alors par tomber. Il existe également des facteurs aggravants de l’alopécie androgénique :
- Le stress : il augmente la production d’androgènes, ce qui aura pour effet d’accélérer la chute des cheveux.
- La grossesse et l’accouchement : ces évènements entraînent des bouleversements hormonaux. Aussi, la chute de cheveux est particulièrement fréquente chez les femmes enceintes. En revanche, celle-ci est sans conséquence et ponctuelle.
- Les méthodes de contraception : les pilules contenant une grande quantité de progestatifs entraînent une production importante d’androgènes. Vous l’aurez compris, ceux-ci ont un impact important sur la chute des cheveux.
- Le changement de saison : phénomène normal et sans gravité, la chute des cheveux en automne et au printemps n’est, à l’heure actuelle, pas encore bien compris par la science.