Quand l’alopécie n’est pas trop avancée, la FUE constitue aujourd’hui la technique de référence en termes de greffe capillaire. Si certaines offres à l’étranger peuvent paraître financièrement alléchantes, la prudence est pourtant de mise car elles se soldent fréquemment par des échecs. S’ils sont rattrapables, la solution est alors de faire appel à un professionnel expérimenté et ayant à sa disposition les équipements les plus modernes, pour pratiquer une nouvelle FUE.
Greffe de cheveux : principes et méthodes
Ce sont les follicules pileux qui assurent le cycle de vie des cheveux et leur renouvellement permanent. Pourtant, dans les cas d’alopécie androgénétique ou cicatricielle, quand les follicules pileux sont irrémédiablement détruits, ce phénomène de remplacement continu ne peut plus avoir lieu et des zones dégarnies apparaissent. Selon leur étendue et le degré d’alopécie observée, deux méthodes différentes peuvent alors être utilisées pour rendre au patient une chevelure fournie.
Si l’alopécie est très avancée, la FUT (« Follicular Unit Transplantation ») est souvent la seule technique envisageable. Elle consiste à prélever un lambeau de cuir chevelu, le plus souvent au niveau de la nuque, pour ensuite le greffer sur la zone atteinte de calvitie. C’est une solution invasive et, dans les cas plus légers, la FUE (« Follicular Unit Extraction ») doit lui être préférée. Cette technique de micro-greffe capillaire consiste à prélever les follicules pileux un par un sur une zone vivace du cuir chevelu, pour ensuite les réimplanter au niveau de la zone receveuse.
Pourquoi une FUE peut échouer ?
Quand la FUE est réalisée dans des conditions optimales, par un praticien expérimenté et avec du matériel haut de gamme, elle donne généralement d’excellents résultats en quelques mois. Mais, si ces deux conditions ne sont pas respectées, comme souvent à l’étranger pour des offres de traitement « low cost », les résultats sont malheureusement bien plus aléatoires, souvent peu significatifs et/ou non homogènes sur la surface de cuir chevelu traitée.
Cela s’explique notamment par des techniques de prélèvement des follicules pileux trop agressives. Le risque d’endommager les greffons est alors accru, il faut en prélever davantage, souvent trop, et leur taux de repousse après réimplantation est faible. Outre le résultat inesthétique obtenu, la situation peut parfois ne plus être rattrapable, car trop de follicules ont déjà été prélevés et il ne subsiste plus assez de greffons potentiels pour procéder à une seconde FUE.
Comment assurer le succès d’une greffe de cheveux par FUE ?
Pour assurer le succès d’une greffe FUE, il faut absolument utiliser des technologies qui permettent de prélever et transférer les greffons sans les détériorer. Grâce à ces méthodes douces, la majorité des follicules greffés sont alors à même de repousser et les quantités à prélever sont significativement réduites.
Dans cette optique, l’utilisation du Punch Hybride® pour réaliser les prélèvements constitue un atout majeur. Par rapport aux anciennes générations d’équipements, le Punch Hybride® ne vient pas trancher le cuir chevelu autour du follicule et ne provoque donc pas de lésions irrémédiables qui interdiront la repousse après greffe. Sa vitesse de pénétration est par ailleurs parfaitement contrôlée par le praticien, ce qui contribue aussi à l’obtention de greffons en parfait état, pour une repousse future optimale. Dans les cas où il faut prélever davantage de follicules pileux, le robot ARTAS est alors une solution de choix. Piloté par intelligence artificielle, il sait identifier les meilleurs greffons potentiels sur la zone donneuse pour ensuite les extraire rapidement et pourtant tout en douceur. Cet équipement reste encore peu répandu puisqu’il en existe moins de 10 en France.