Greffe de cheveux discrète
Alors que la calvitie, ce phénomène naturel se caractérisant par une perte de cheveux progressive, se manifestait le plus souvent chez les cinquantenaires ; désormais, elle atteint de plus en plus fréquemment les personnes d’une trentaine d’années et ne concerne plus que les hommes en particulier, aujourd’hui les femmes aussi ont levé le tabou et recherchent des solutions efficaces. Afin de contrer toujours plus efficacement la perte irréversible des cheveux, de nouvelles techniques sont apparues ces dernières années. Grâce à celles-ci, les résultats d’une greffe de cheveux n’ont jamais été aussi discrets et efficaces.
Voici l’une des dernières techniques de greffe capillaire en date. Elle présente l’avantage de compter parmi les plus sophistiquées et discrètes en la matière.
La procédure ARTAS
Après plus de 10 ans de recherche dans le développement robotique, le système ARTAS a vu le jour et représente aujourd’hui, une véritable révolution dans le domaine médical de la greffe de cheveux. En effet, ce système robotique a été conçu afin de permettre la meilleure expérience possible pour le patient, ainsi que les meilleurs résultats toutes techniques confondues.
Voici comment fonctionne l’appareil ARTAS. Dans un premier temps, le dispositif se sert d’un algorithme intelligent afin d’identifier et de sélectionner les meilleures unités folliculaires. Ces dernières étant la source du cuir chevelu et permettant lorsqu’elles sont réinjectées, de rendre possible la pousse de nouveaux cheveux (entre 1 à 4 cheveux). La particularité de cette méthode est qu’elle ne nécessite d’aucune dissection et ne laisse donc aucune cicatrice. La machine se charge simplement d’implanter les greffons aux bons endroits, une fois qu’elle a sélectionné les meilleures souches capillaires. Cette méthode est très peu invasive et permet de greffer jusqu’à 2 fois plus d’unités folliculaires (jusqu’à 3 000) en une seule séance, qu’avec une méthode classique manuelle. Elle convient à tout type de cheveux et aussi bien aux hommes qu’aux femmes. Elle permet de bénéficier d’implants capillaires conformes et irréprochables puisqu’ils sont directement prélevés sur l’individu. Une intervention de ce type permet à jusqu’à 12 000 nouveaux cheveux de pousser.
Généralement, les résultats se font ressentir au bout de 6 mois. Puis après 9 mois, les cheveux bénéficient d’une pousse de nouveau normale et durable et ils retrouvent leur apparence naturelle.
Que choisir : méthode ARTAS ou FUT ?
La procédure ARTAS est cependant une technique plus onéreuse que les autres, du fait de sa rareté et qu’elle permette une greffe de cheveux sans cicatrice. En effet, la France compte seulement 7 systèmes robotiques ARTAS. Certains patients n’auront alors pas le choix que de se tourner vers les techniques manuelles plus courantes, mais pas moins efficaces !
L’une d’elles est la technique FUT, également appelée la « méthode de la bandelette ». Cette méthode est la plus réputée au monde et si elle porte ce nom, c’est parce que l’intervention consiste à découper une fine bandelette de peau au niveau du scalp. C’est ensuite sur cet échantillon de peau que sont prélevés des greffons de qualité. En effet, les greffons sont garantis pour une fiabilité sans précédent puisque sur cette partie de la peau située à l’arrière de la tête, les cheveux ne tombent jamais. Ensuite, les meilleurs greffons sont réimplantés manuellement sur les zones de la tête où il manque des cheveux. La cicatrice est ensuite facilement dissimulée par la repousse des cheveux à proximité ; quoi qu’il soit désormais possible de faire pousser de nouveaux cheveux au travers de la cicatrice afin de la rendre totalement invisible. Un soin capillaire est ensuite injecté afin de favoriser une croissance capillaire et un rétablissement rapide et efficace ; il s’agit du PRP.
La greffe de cheveux a un prix assez élevé mais permet à une personne atteinte de calvitie de remédier à son problème et de garnir à nouveau sa tête de manière naturelle. Il faut compter entre 6 000 et 10 000 € en France pour une opération. Le tourisme médical peut alors être une solution intéressante. En effet, à Marrakech par exemple, une opération coûte généralement deux fois moins chère que le prix d’une intervention chirurgicale en France ; soit entre 3 000 et 5 000 €.